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 Pensées hérissée de Chris de Roran

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Chris de Roran

Cessez d’être candide: La vérité ment autant que le mensonge
Chris de Roran

Masculin
Nombre de messages : 727
Age : 29
Localisation : Québec^^
Emploi/loisirs : Zombifié o0
Humeur : Heureuuuux =D

Feuille de personnage
Année/Métier: 22 ans, professeur d'études des runes
Animal domestique: Aucun
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Pensées hérissée de Chris de Roran Vide
MessageSujet: Pensées hérissée de Chris de Roran   Pensées hérissée de Chris de Roran Icon_minitime1Jeu 9 Oct - 21:02




~ ¤ ~¤~ ¤ ~ ¤ ~¤~Des souvenirs remontant à la surface
Qui parfois rouvrent les plaies, mais qui permettent aussi de les soigner pour de bon ~¤~ ¤ ~

Quelque part dans la première semaine de septembre (1003)
ou quelques années auparavant

L'histoire complète



Je tremblais de rage. J’étais instable et si je ne devenais pas violent, si je ne frappais pas quelqu’un, c’est qu’il y avait personne pour écoper de mes coups. J’étais seul, sûrement, heureusement. J’avais les poings serrés, mes veines ressortaient et j’étais prêt à me battre, contre n’importe qui, quel qu’il fut. Il y avait trop de ressentiment qui coulait dans mes veines pour que j’aie la possibilité de réfléchir à quoi que ce soit. En fait, je n’enregistrais plus rien. La preuve, je n’arrive même plus à me souvenir d’où j’étais à ce moment là et combien de temps j’y suis resté. C’est le noir total dans mon esprit. Pourtant, je n’ai rien bu, aucun poison n’a trouvé un chemin jusqu’à mon cœur sauf celui de la haine…Et de l’amour. Mais encore, combien de temps a duré cette torture? Combien de secondes, de minutes, d’heures, de jours peut-être se sont écoulés? Une fois ce moment d’incertitude passé, je sais que j’étais fatigué, je n’avais plus de force, à bout d’adrénaline. L’émotion y est pour quelque chose, mais je doute fort que ce soit l’unique raison. Alors, j’ai dût courir, longtemps. J’ai dût partir loin sans autre but que de me perdre quelque part ou personne ne me retrouverait, où je pourrais crier de toutes mes forces, hurler à la lune comme un loup blessé, me jeter au sol, faire exploser toute cette colère qui me rongait de l’intérieur…Agir comme un imbécile en étant sûr qu’il n’y aurait pas la possibilité d’avoir de graves répercussions à long terme. Même si je ne croyais pas au moment où j’allais enfin me calmer, même si je ne voulais rien savoir de l’avenir, même si je n’étais plus le même, un instinct caché loin sous cette douleur fut assez bon pour guider mes pas à un endroit où les tords que je pourrais causer aurait une chance de s’arranger, du moins c’est ce que je croyais. Je ne sentais pas le froid de la nuit, un feu continuel brûlait en moi. C’était largement suffisant. Faut croire que mes poings ont fini par partir, parce que ce soir là, mes jointures se sont couvertes de sang, mon sang. Mais ce n’était pas assez important pour changer quoi que ce soit de mon état. Non, bien au contraire, c’était pire.La souffrance que j’éprouvais psychologiquement se transmettait peu à peu physiquement. C’était mal, car ça ne me calmait pas ou plutôt pas assez.

Je ne sais pas où et comment, mais quelque chose a fini par m’arrêter, contre mon gré, sans doute. J’ai peut-être tombé, je me suis frappé contre quelque chose. Ça m’a sonné, mais au lieu de me faire perdre conscience ou de semer la confusion dans mon esprit, ça m’a permis de réfléchir un tant soit peu les idées. Cette lettre était synonyme de malheurs cependant si elle avait lieu d’être, c’est qu’il y avait aussi… signe d’espoir ? Sinon, pourquoi m’avertir d’évènement suspect de changer d’ici un instant ? C’est qu’il y avait une possibilité de retour autre qu’une mort certaine et que je pouvais y apporter quelque chose qu’eux n’avaient pas les moyens d’apporter. Alors, soit ! Je vais chercher. Je dois chercher. J’avais les paupières closes, couché sur le dos contre le sol de terre et je l’imaginais, heureuse. J’avais besoin de cet espoir. J’avais encore besoin de croire, mais j’avais si peur de ce que je pourrais trouver. Cette émotion ne m’avait jamais aussi fortement envahi et obscurcit l’âme cependant quand on est à deux doigts de perdre le peu que l’on a, y a-t-il une honte à la ressentir ? Quand on sent le bord du ravin se rapprocher, c’est à ce moment là que l’on panique… et qu’on devient fou. C’était ce qui était en train de se produire et je commençais à le comprendre. Et là, une nouvelle vague de colère m’envahi. Sans eux, rien ne serait arrivé. Tout ça… n’était que de leur faute. Ils avaient fait bien pire que ce que j’aurais pu croire d’eux. Ce simple geste était sur le point de tout détruire et je perdrais. Alors, qui n’a rien doit tout risquer. Je m’étais décidé et sans plus attendre, je m’étais focalisé sur l’unique endroit que je voulais voir, le lieu où je voulais la retrouver, pour longtemps. Je n’aurais jamais pensé faire un aussi grand saut dans ma vie. Pourtant, je l’ai fait. Je me demande encore comment. Néanmoins, l’important c’est que j’y suis arrivé en un morceau. Lorsque je rouvris les yeux, je me retrouvais dans une clairière.

La nuit était fraîche et claire. Les étoiles brillaient dans le ciel. Un chemin de terre qui parcourait la pente une colline jusqu’à son sommet se dessinait à l’extrémité de la clairière. J’observais les lieux avec appréhension malgré les souvenirs qui me revenaient en mémoire. Un rire cristallin, une voix harmonieuse, le doux contact de sa main dans la sienne pour l’aider à monter la pente garnis ça et là de roches, ses cheveux détachés allant au gré des humeurs du vent, ses mains fluides qui dessinaient si merveilleusement le coucher de soleil apparaissant là haut, la douce mélodie qu’elle savait si bien jouer… cette même mélodie qui ne voulu pas me quitter. Connaissant à présent si bien les lieux, j’ai grimpé sans difficulté jusqu’au sommet et passa les derniers arbres. Les étoiles scintillant au loin, il était ardu de s’imagier qu’un malheur puisse se produire en une aussi belle nuit. La tête levé vers le ciel, j’appercu alors une étoile filante. N’est-ce pas ce qui apporte la chance ? Ce phénomène de la nature ne pourrait-il pas faire en sorte qu’un plaisir se prolonge ? Simplement, quand un crime est déjà fait, comment peut-on l’arrêter ? Après tout, bonheur rime avec malheurs. Je baissai lentement les yeux sur la falaise qui s’étendait à mes pieds et je vis le désastre de faux espoirs. Un corps mince et frêle aux longs cheveux noirs étendu sur le dos dans une drôle de position contre une roche grossière aux extrémités pointues. Mon sang venait de se glacer d’effroi. Je sautai d’un bond sur une roche plate un peu plus basse que le sommet avant de m’improviser un chemin à travers ces roches, cherchant à progresser le plus vite possible. Une légère fatigue m’empêchait tout juste de sauter d’un seul bond jusqu’en bas, poussé par l’adrénaline qui coulait en moi. Un million de cris étaient retenus en moi pour ne pas gêner ma progression. Il ne me fallut que de quelques secondes, bien que cela m’ait paru comme des heures, pour atteindre le corps qui semblait inerte de vie. Je m’accroupis à ses côtés et tourna sa tête vers moi. Ses paupières fermées avaient une teinte violacée terriblement inquiétante. À la vue de ses paupières closes, je recommençai à trembler de tout mon corps. J’ai posé mes mains contre ses joues si froides, retenant toute autre émotion de paraître. Alors, doucement, lentement, elle ouvrit les yeux et battit des paupières une fois. Avec horreur, je vis une larme descendre le long de son visage où mes mains n’étaient pas, une larme de sang. Ses yeux bleus unique comme le saphir me regardèrent dans une ultime lutte où ses dernières forces vitales passaient…*

« Rosalie. Ro…salie, m’entends-tu ? Rosalie ? Non ! Ne t’en va pas ! ROSALIE ! Je ne veux pas que tu partes ! J’ai besoin de toi ! Ne me quittes pas, je t’en supplie… Rosalie ! ROSALIE ! Rosalie, je…je t’aime… Rosalie ? ROSALIE !»

Et alors que ses yeux se figèrent une dernière fois, je ne pu me retenir. Je hurlai, si fort, si longtemps… Mes cris perçaient la nuit à présent trouble. Je pressais son corps sans vie contre le mien, évacuant cette rage en de longues plaintes me déchiraient les tympans à force d’entendre. En fait, je n’étais même plus capable de m’endurer. J’avais beau nourrir autant de peine, aucune larme ne coulait de mes yeux, ce chagrin ayant de loin dépassé cette phase. Je n’en avais même plus la force. Et ça m’écœurait. Puis soudainement, la peur m’envahit. Je me détachai de ce qui restait de ma Rosalie, que son corps sans valeur lorsqu’il était comparé à celle qu’elle était réellement, et recula de plusieurs pas. La panique m’envahit et je voulu quitter cet endroit maudit à l’instant même. Mon subconscient n’avait même pas choisi l’endroit d’où je venais de disparaître quelque minutes plus tôt, mais plutôt un recoin extérieur de la ville de Québec. Néanmoins, ce fut tellement empressé et j’étais si peu concentré que seule une partie de mon corps effectua le voyage. Mon épaule gauche allé jusqu’à ma hanche droite, en prenant soin de prendre mon cœur avec, se retrouva séparé du reste de mon corps qui était resté au pied de la falaise. J’hurlai de nouveau, mais cette douleur n’était pas plus pire que celle que j’éprouvais déjà. Des sorciers vinrent très vite à ma rescousse, les même que j’écrasai de coups de poing tellement la frustration me pompait. Je passais d’un côté de l’océan à l’autre sans problème et je n’étais pas foutu de transplaner d’une distance X fois plus courte sans me désartibuler? Ils m’ont emmené de force à l’hôpital de sorciers la plus près pour m’administrer des médicaments pour atténuer la douleur le temps qu’ils se chargent de tout replacer convenablement, mais surtout pour m’endormir. Selon eux, j’ai resté plusieurs jours dans un sommeil comateux aidé de magie. Je crois qu’ils avaient peur de moi. Quand je me suis réveillé, j’étais tout d’abord très désorienté. Puis, quand mes souvenirs me sont revenus, ma fièvre de colère les accompagnait. Ils m’ont d’ailleurs transféré dans les mêmes moments dans une aile psychiatrique de l’hôpital, où je suis resté longtemps.

J’avais toujours cru, j’avais toujours su qu’on était fait l’un pour l’autre. Je n’avais jamais vécu un tel sentiment et rien auparavant ne m’avait donné une telle force, une telle foi en l’avenir. Si je l’aimais aujourd’hui, j’allais la désirer passionnément pour le restant de mes jours…ou des siens. Mais ils ont su me dépouiller de ce que j’avais le plus besoin, de ce qu’Ils n’avaient jamais su me donner convenablement ! De leurs mains, je sais à présent que c’est ça qu’ils ont fait ; cette lettre, elle disait les pires méchancetés. Ce sabotage, ce coup fatal contredisait tout ce que je pouvais ressentir. J’imagine qu’ils ont su bien aisément par leur langues de vipères rendre réel le pire de ses cauchemars en mentant sur moi, mes sentiments et mon respect à son égard. Même si elle les avait cru, j’étais incapable de lui en vouloir, leur influence était simplement trop forte pour être ignorée.

Pendant des mois, j’y suis resté. J’étais sous observation et bien des guérisseurs sont venus me proposé toutes sortes de manière, de thérapies, de la plus absurde à… bien aux autres… J’étais dans un hôpital francophone quelque part dans le Nord-Ouest du Québec. Blanche, la mère de Rosalie, fut la première personne à venir me voir. Elle était légèrement effrayée de m’approcher, toutefois sa détermination allait au-delà de toutes ses craintes. Je crois que c’est la personne à qui je voulais le plus parler. Blanche à mes côtés, je me sentais moins seul. Aussi, je crois qu’elle a convaincu les personnes responsables de mon rétablissement de diminuer la quantité de drogue qu’elles m’administraient. Cependant, c’est quand elle m’a dit qu’elle me considérait comme son beau-fils, son fils qui m’a fait le plus chaud au cœur. Puis, par la suite, ce se sont Carlisle et mes trois cousins qui sont venus me rendre visite. C’est ma belle-maman qui les a hébergés lors de leur passage. J’étais heureux qu’ils soient avec Blanche, même s’ils en profitaient pour parler de moi sans ma présence. Ils m’ont expliqué tous heureux que tout les quatre s’étaient arrangés pour que j’aie la possibilité de compléter ma septième année d’étude là où j’étais. C’était un merveilleux présent de leur part.

Lentement, mais sûrement, je m’en remettais. Quand ils m’ont laissé partir et que j’eu fini ma septième année, je ne suis pas retourné en Grande-Bretagne, lieu que je ne considérais plus comme ma patrie. Je ne voulais surtout pas les voir, ceux que j’avais cru être mes parents, la raison majeure pour laquelle je n’ai pas voulu revenir. J’ai plutôt profité de ma liberté pour aller vivre dans différents pays. J’arrivais dans un nouveau territoire, qui m’était totalement inconnu, je me trouvais un travail ainsi qu’un logement et j’apprenais à vivre à la manière du peuple. Mes séjours ne duraient guère plus que deux mois, mais c’était suffisant pour m’imprégner des lieux et de voir leurs problèmes comme leurs richesses, dans tous les domaines. Après avoir vécu de cette façon durant tout ce temps, il me fut difficile de m’arrêter. Certains on besoin de stabilité et d’avoir un chez-soi fixe, ce ne fut cependant jamais mon cas. J’ai aimé ces années de vagabondage…


Dernière édition par Chris de Roran le Lun 8 Mar - 21:37, édité 8 fois
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Chris de Roran

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MessageSujet: Re: Pensées hérissée de Chris de Roran   Pensées hérissée de Chris de Roran Icon_minitime1Mar 11 Nov - 18:24



~ ¤ ~¤~ ¤ ~ ¤ ~¤~ ¤ ~ ¤ ~¤~ ¤ ~ ¤ ~¤~Une pensée qui vient
et l'autre qui part ~ ¤ ~¤~ ¤ ~ ¤ ~¤~ ¤ ~ ¤ ~¤~



Quelque part dans la journée du 28 décembre (1003)

Je mens -si aisément que parfois, ça me fait peur. L'habileté que j’ai à manier le mensonge surpasse toutes mes attentes, trop même. Non que j’aie été promu à cette caractéristique, pourtant elle semble avoir été exercée pendant des années. Comme si mon cerveau savait irrévocablement qu’elle allait me servir un jour et l’avait entraînée jusqu’aujourd’hui, quand je suis enfin prêt. Et maintenant, mon apparence et ma nature se confondent si bien que j’en perds la notion. Est-ce normal que je me trompe à mon propre jeu, que j’ai parfois de la difficulté à saisir la vraie raison de mes actions? Cependant, ce « jeu » ne marche pas que sur moi, les gens sont complètement leurrées et sont loin d’y voir clair. Mais ont-ils le moyen de découvrir la vérité, il y a-t-il réellement une faille? Je n’en suis pas sûr. Surtout lorsque j’arrive à me convaincre moi-même. C’est fou de voir comme il est parfois facile de se concentrer sur l’apparence des choses et oublier les détails –inutiles- à notre dessein. C’est insensé de voir comme ça peu changer quelqu’un aussi. Même si parfois je me cache derrière ce personnage, tout n’est pas qu’impression. Il y a une vie, une histoire une explication derrière tout cela. Il ne manque qu’à savoir quelles sont mes véritables motivations et cela s’applique autant aux autres, qu’à moi. C’est sûr qu’un jour, un éclair me foudroiera. Je sais que je joue à un abominable jeu et que ça peu blesser, détruire et que je risque de m’y brûler. Mais ce que les gens ne comprennent pas, c’est que c’est nécessaire, que je serais incapable de faire face à la réalité, ça me tuerait. Oui, ça me tuerait. Et si je mens, c’est pour me protéger. Mais ça, est-ce que le monde serait capable de le comprendre, s’il adviendrait à l’un d’entre de découvrir la vérité de ces mensonges, je me le demande, serait-il capable de -comprendre? J’en doute fort.
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