Sous le visage des apparences (Fic HP)

Invité

Bon... je sais que la fic que vous lirez n'est pas entièrement de moi, mais elle est inspirée d'une série très connue; Harry Potter. Hé non, ne vous inquiètez pas, pour ceux qui en seraient tannés, M. Potter n'apparaîtra que très rarement dans mon histoire ! Ce n'est pas lui le personnage principal !

Laissez-moi cependant vous dire comment m'est venue l'idée.
Je me suis inscrite il y a quelque temps sur un forum hp de jeu de rôles (qui n'a malheureusement pas survécu) et le personnage que je désirais joué était déjà pris (dans ce cas-ci c'était Bellatrix), alors après avoir demandé à l'admin, je lui ai inventé une fille. Oui je sais, vous aller me dire qu'elle n'en a pas... mais ce n'est qu'un détail ! De toute manière, le forum ne respectait pas vraiment l'histoire en tant que tel, puisqu'on se trouvait au 7e tome et qu'il y avait encore un Dumbledore et un Cédric Digory (aller savoir pourquoi). Enfin bref, à la suite de la création de ce perso, des idées me sont venues et comme je n'arrivais plus à les classer, j'ai décidé de commencer à écrire une fic sur elle. Alors voilà...

L'histoire se passe dans le 5e tome et elle est en 6e année à Poudlard... et contrairement à sur le site, elle est plus vieille qu'Harry d'un an (je me suis aperçue par la suite que mes calculs ne fonctionnaient pas en fonction du temps que Bella avait passé à Azkaban). Donc voilà, bonne lecture ! (Je tiens aussi à préciser que je vais tenter d'être le plus fidèle possible aux évènements qui se passent dans l'histoire en général, mais qu'il me faudra parfois changer quelques détails pour le bien du récit et il se peut aussi que les scènes soient, soit tirées du film ou bien du livre, tout dépendant de la situation.)

1

Retour au passé

«C’est ici!»
«Enfoncez la porte!»
«Un instant Messieurs!»
La voix tonitruante d’Albus Dumbledore retentit parmi le brouhaha général. Les murmures s’élevèrent lentement à l’intérieur du petit groupe qui formait l’Ordre du Phénix à ce moment présent. Les quelques membres restant s’étaient déplacés dans l’unique but de pouvoir fouiller enfin cette maison. L’automne 1981 avait été bien mouvementé et le calme revenait tout juste s’installer depuis que les derniers fidèles de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom avaient été capturés; mais il restait une toute dernière chose à faire avant de pouvoir vraiment tourner la page à ces sombres évènements.
Le vieil homme s’avança lentement vers la porte de la demeure. Sa longue barbe blanche remontée contre son épaule, il s’arrêta au seuil du palier. Son regard parcourut brièvement la maison de briques noires à l’aspect sinistre et ténébreuse; c’était donc là. D’un geste lent, il leva la main en signe de silence et les rumeurs se turent rapidement. Chaque visage avait tourné leurs yeux dans la direction du sorcier; chacun se demandant ce qu’il s’apprêtait à faire à l’instant même. Puis, sans ajouter un mot, Dumbledore leva sa baguette vers la poignée et cette dernière se déverrouilla dans un bruit sonore, tant dis que la porte s’ouvrait d’elle-même sous les plaintes de ses charnières.
D’un second coup de poignet, une lueur blanchâtre apparut, venant éclairer dans un certain rayon l’immense entrée que constituait à lui seul le vestibule. Les autres membres firent de même et entrèrent un à un, se dispersant lentement à l’intérieur du manoir pour fouiller chaque recoin. Une atmosphère étouffante régnait sur les lieux, rendant la recherche de plus en plus ardue. La pesanteur de l’air était telle, qu’il devenait difficile de supporter l’énergie qui planait à l’intérieur de la vaste demeure. Ils mirent plus d’une heure à explorer l’endroit en entier tant il y avait de pièces et de passages dans la maison; certains, même, avaient cru s’y perdre durant l’espace de quelques minutes.
Une obscurité oppressante planait en permanence, les obligeant à maintenir leur sort de luminosité durant tout le temps de leur présence. Il fallait dire que le manoir n’appartenait pas à n’importe quelles personnes vivant sur Terre. Il appartenait à nul autre que Bellatrix et Rodolphus Lestrange; les deux plus dangereux mangemorts qui aient pu servir Vous-Savez-Qui.
Au bout d’un certain temps, les membres de l’Ordre se réunirent dans la pièce centrale; le salon. Ils allaient repartir pour de bon, satisfaits de leurs recherches, lorsqu’un hurlement retentit à l’étage supérieur. Tous se figèrent dans leur mouvement, portant attention aux cris qui semblaient lentement se clarifier en pleurs. Les regards se croisèrent; perplexes et incertains de la situation qui se présentait à eux.
«Ne m’attendez pas, je reviens...»
Et à peine eurent-ils le temps de tourner leur regard vers Dumbledore, qu’il avait déjà transplané dans un crac sonore. Tous se regardèrent un instant, puis il y eut quelques haussements d’épaule et, lentement, ils quittèrent l’endroit dans un silence quelque peu inquiétant. Seuls deux personnes restèrent sur place, les yeux toujours rivés vers le second étage, d’où les tumultes venaient tout juste de s’estomper.
«Je crains ce qui puisse se trouver là-haut…» dit la voix de Minerva au bout d’un moment de silence qui avait semblé être une éternité.
Elle tourna son regard vers son interlocuteur qui n’avait pas cillé depuis que le vieil homme était allé voir.
«Vous n’êtes pas la seule…» grogna Maugrey entre ses dents.
Puis il daigna enfin bouger pour faire face à la sorcière dont une expression inquiète s’affichait à présent sur son visage. L’auror émit un bref grognement, signifiant qu’il ne faisait nullement confiance à ce qu’il y avait au deuxième. Il ne présageait rien de bon tant qu’aux provenances de ces cris. Mais les deux individus n’eurent pas à attendre plus longtemps, car Albus réapparut à nouveau devant eux. Cependant… oui cependant… il semblait tenir quelque chose de fragile entre ses mains. Le professeure McGonagall et Alastor se regardèrent un instant et s’approchèrent avec prudence. Quelle ne fut pas leur surprise lorsque tout deux s’aperçurent que ce que tenait le sorcier si délicatement dans ses bras était un jeune bébé, d’à peine deux ans, emmitouflé dans une petite couverture.
«Il semblerait…» commença le directeur de sa voix calme et apaisante, «que notre chère Lestrange ne soit pas partie sans y laisser un souvenir…»
Ses petites pupilles bleues fixaient la fillette avec une certaine perplexité… voire même inquiétude. Qu’allait donc devenir cet enfant ? Personne ne voudrait jamais en prendre soin en sachant de quelle famille elle était issue… La petite fille posait de petits regards curieux sur les trois personnes qui avaient le visage penché vers elle; elle eut un bref sourire et un cri de joie s’échappa de ses lèvres. Et pourtant… pourtant… ils auraient cru par moment apercevoir le regard de sa mère dans ses yeux…

Donc voilà mon premier chapitre. Il est court, mais les autres qui vont suivre seront plus long. Pour vous mettre en situation, le chapitre un était une sorte de flash back, mais plus élaboré. Enfin, vous verrez bien avec la suite. Wink