Nouvelle Époque
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 C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran

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Naomie Bellevédaire

« En toute chose, c'est la fin qui est essentiel.» Aristote
Naomie Bellevédaire

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MessageSujet: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Lun 5 Jan - 12:21

C'était quoi ce sentiment ? Tiens, on en parlait toujours et tout le temps, mais pour elle, c'était étrange. Ce n'était pas comme les autres, IL n'était pas comme les autres, ce qui l'intriguait, son caractère, sa posture et sa personnalité si... Mystérieuse. Elle ne pouvait jamais le lire, ce qui la poussait à demander tout plein de questions... C'était extrêmement énervant pour elle, car elle n'a jamais été bonne aux devinettes. Et croire qu'elle "ressent" quelque chose pour cet homme ? Elle ne pouvait même pas savoir comment il allait sans le demander ! ÉNERVANT, tout à fait énervant ! C'était comment être prêt d'un homme silencieux et autant poétique comme LUI ? Étrange à la fois plaisant. C'était fou comment ils pouvaient simplement se regarder dans les yeux et tout dire, même si c'était difficile dès fois pour Naomie de savoir ce que pensait l'homme. Et ses yeux ! Que dire ? Ils étaient hypnotisant, comme un nouveau monde. Il avait cette lueur dedans qu'elle ne pouvait pas trop savoir c'était quoi, mais ça l'intriguait. IL l'intriguait tout simplement ! Toute son existence et ses gestes l'intriguaient. Comme si chaque chose qu'il faisait voulait dire quelque chose, avait une signification spéciale. Mais quoi ? Tellement de questions qui bourdonnaient dans sa tête, elle n'était plus capable de se concentrer. La voilà, coucher confortablement dans son bain, tremper par l'eau bouillonnante et elle n'était plus capable de penser paisiblement sans que LUI apparaît là !

Fallait avouer, que maintenant, ils passaient beaucoup de temps ensemble, comparer à avant le bal masqué, donc impossible de le sortir de ses souvenirs et spécialement, de ses pensées. Qui était-il ? Cet homme qu'elle côtoyait si souvent, mais qu'elle connaissait peu de. Même qu'elle ne lui avait jamais entendu parler de sa famille. Cependant, elle savait, maintenant, qu'elle n'allait jamais les rencontrer. C'était écrit par tout, dans les journaux, à la télévision et on en parlait souvent. La famille de son parfait était morte. Un massacre énorme. On croit qu'ils avaient des ennuis avec des gens et ses personnes voulaient leur revenge. Mais ce qui était étrange c'est que ce n'était pas son copain qui lui a dit, mais bien les médias, même qu'il n'était pas du tout triste, mais plus tôt... neutre. Ce qui était inquiétant... Est-ce que c'était lui ? Non, c'était impossible, il n'aurait pas pu faire tout ça toute seule ! Même à ça, ça ne pouvait pas être lui. Oui, il agissait dès fois de façon étrange, mais ça ne pouvait rien dire. Ensuite, il était un homme aimable et doux, pourquoi ferait-il quelque chose comme ça ? La même question revenait sans arrête dans sa tête. C'était maintenant claire, elle ne sera jamais en paix tant et aussi longtemps qu'elle n'affronterait pas l'homme concerner. Relâchant un soupir lourde et bruyant. Tout simplement ÉNERVANT ! Alors qu'elle se releva de son bain moussant, elle enroula son corps nu dans une serviette partiellement blanche et noir. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi elle voulait tellement savoir si c'était lui le meurtrier. Dès fois, il vaut mieux ne pas savoir la vérité. Oh qu'elle espérait que ce n'est pas la même chose pour cette situation qu'elle restait ignorante de.


« Arg... Pourquoi tu me fais ça ? »

C'était simple, l'amour. Une émotion si simple qui pourrait faire apparaît plein d'autre... Elle était comme la clef à une porte secret où toutes les émotions normales existeraient. Énormément fatigué à cause de tout ça, elle laissa tomber par terre, s'assoyant en indien tout en asseyant de comprendre tout ce qui se passait. * Comment se concentrer quand ce gars apparaît dans ma tête tout le temps ! * C'est alors qu'elle se rappela encore de la fameuse nuit, quand ils se sont rencontrés. C'est alors qu'un sourire s'afficha sur son visage pâle... Elle croyait qu'il était un meurtrier et un mangemort, car il se tenait trop souvent avec Mandra' ce qui avait élevé des soupçons. C'était seulement après qu'elle avait parlé à lui que tout c'était replacer... Mais plusieurs questions sont restées embrouiller. Comme... Est-ce qu'il avait réellement un lien entre Mandragora et lui ? Et puis, lorsqu'elle avait parlé du fait que Mandra' était du mauvais côté, il l'avait défendu ! Il avait quelque chose entre ses deux et elle voulait le savoir ! À n'importe quel prix. Et puis zut, ce n'était pas de ses affaires, quand même, s'il était ami avec cette "femme", il avait le droit. Il devait quand même pas changer sa liste d'amitié pour elle. Quel égocentrique elle était ! Non, mais, elle avait le droit au moins ne savoir quelle relation il avait! Au moins ça ! Ce n'était pas beaucoup à demander... C'était la confusion total dans sa tête et seulement une personne pouvait la sauver... Malheureusement, surement à cette heure tard du soir, il dormait paisiblement dans sa chambre...

« Attend une seconde, l'autre jour, quand on c'est affronté pour la première fois, il avait dit qu'il était dehors, car il faisait de l'insomnie! Donc, il ne dort pas là, il est surement réveillé... Non, peut-être qu'il est couché, cherchant le sommeil et je ne devrais pas le déranger... Mais je veux savoir ! Qu'est-ce qui se passe avec lui et la directrice de Poufsouffle. Je sais ! C'est sa maîtresse, oui... C'est peut-être pour ça qu'il fait de l'insomnie, il est debout toute la nuit avec... avec... avec Mandragora Rytüel ! Et je vais les surprendre à l'acte. »

Tout à fait décidé, elle se releva avec l'aide de sa baignoire et se dirigea vers sa chambre qui était de l'autre côté de la porte. Elle était idiote pour ne pas avoir vu cela avant ! Tous les indices étaient là, juste devant elle et elle ne les avait pas vus... Laçant sa serviette sur son lit, elle ouvra brusquement un tiroir où il y avait ses sous-vêtements. Elle enfila rapidement un pair de culotte à dentelle rouge et une brassière de même couleur, elle se foutait vraiment de ce qu'elle portait, tant et aussi longtemps qu'elle s'habille vite. Alors, elle prit une robe de nuit blanche pure en satin et l'enfila. * Ce gars va tout regretter ! * Elle le voyait dans sa tête, Mandra' là, lui souriant avec un beau gros sourire et cet homme aussi. Ils avaient planifié tous les deux ce coup...Les ******** ! Elle aura sa revenge. ( Non, elle n'est pas du tout parano' xD). Naomie attrapa sa baguette avant de courir dans les couloirs jusqu'à la chambre de Chris de Roran... Elle devait l'affronter, un jour ou l'autre et c'était son moment.


« Alohomora »

Dit-elle en pointant la porte verrouiller... Il était là, elle l'entendait. C'est alors qu'elle ouvrit la porte pour s'apercevoir que...
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Chris de Roran

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Chris de Roran

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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Lun 5 Jan - 16:58

[Si nous prenons considération que l’on parle anglais à Poudlard,
ce qui est en bleu est en anglais,
ce qui est en vert est en français]


«Blanche, soupirais-je, je vais très bien. Il y a déjà assez de Carlisle qui m’harcèle à chaque fois qu’il a du temps libre ou qu’il envoie Enrique ou Emmanuel ou…»

Il arrêta de parler et l’observa, blasé. Le feu magique qui fulminait tranquillement dans son salon, seul source de lumière de ses appartements si on excluait la flammèche précaire du chandelier se trouvant sur le mur opposé à la cheminée. De ces flammes, on apercevait le corps frêle de Blanche, la mère de Rosalie, avec lequel Chris discutait en français.

«Alors pourquoi tu ne veux pas venir...

-Parce que ça fait cinq ans que j’ai coupé les ponts avec eux et que ce n’est pas sur leur lits de mort que j’ai l’intention d’y changer quelque chose. Ils ont détruit ma vie et je devrais pleurer leur départ? Non, sur ça je ne reviendrai pas!»


Il recommença à tourner en rond, les mains jointes dans son dos et intenable. Il était quelque peu en colère. Non, il n’aimait simplement pas la situation. S’il était habituellement connu pour sa patience, ses nerfs étaient pour le moment mis à l’épreuve. Pourquoi fallait-il que les gens s’agitent autant? Pourquoi s’animaient-ils tout d’un coup alors que c’était précisément le moment où Chris aurait eu le plus besoin de calme? Ce qui l’énervait autant dans tout ça, c’était qu’il était constamment dérangé Depuis et qu’il ne pouvait même plus se trouver seul assez longtemps pour réussir à réfléchir convenablement. Alors, une certaine nervosité l’habitait, contrairement à son habitude. Carlisle, particulièrement, et ses fils était venus maintes fois et au-delà du nécessaire, comme s’il voulait combler un lien qui avait manqué. Chris avait toujours particulièrement apprécié la présence de Carlisle et toute l’aide qu’il lui avait apporté ces années durant tout en lui laissant la possibilité de prendre ses propres initiatives, ces mêmes qui forgent celui que l’on est. Cependant, maintenant qu’Ils étaient définitivement partis, il prenait peur. Il prenait peur des réactions que son neveu pouvait avoir face à cette nouvelle situation. Malheureusement, c’en était étouffant. Chris ne voulait pas le repousser, craignant de le blesser, mais il ne voulait non plus avoir à vivre ça encore longtemps. Le lien qu’il avait avec son oncle avait toujours été sacré à ses yeux, il ne voulait pas risquer de le perdre. Alors, Chris essayait de passer l’éponge, sachant parfaitement que ce dernier ne pouvait rien faire pour lui, dans la Situation actuelle. Il ne fallait pas qu’il sache… Il ne le prendrait pas… Et son neveu ne voulait pas le contrarier. Alors, beaucoup de son énergie passait dans les différentes conversations qu’il avait avec ce dernier. Il faisait de grands efforts pour conserver son calme en toutes circonstances. Simplement, il ne pouvait éternellement répondre à ces buts. Et là par exemple, il venait de perdre contenance et c’était Blanche qui en écopait, sans doute heureusement, car elle savait mieux que quiconque gérer ses humeurs.
Chris arrêta de faire les cents pas et essaya de se détendre un peu. Il relâcha ses mains et tenta de régulariser sa respiration. Il posa de nouveau son regard sur son interlocutrice. Retournant à sa langue natale, l’anglais, il lui répondit calmement.


«Je n’ai pas plus de choses à me reprocher qu’il y a cinq ans…

-Tu l’as donc fait, souffla-t-elle aussitôt.

-Quoi? Non!»



Ils se regardèrent un instant dans les yeux, n’éprouvant nullement le besoin de rompre le silence. Elle n’était pas convaincue. Il le savait. Il ne chercha pas à la convaincre de son innocence tout autant qu’elle ne chercha pas à le démentir. Malgré les apparences, le message avait bien passé, tout était clair. De ses grands yeux bleus, elle le couva avec la tendresse d’une mère pour son fils. Blanche allait toujours être là pour lui, même dans les pires moments et ce regard lui signifia tout l’or de cette révélation. N’en tenant plus, il se mit à genou pour être à sa hauteur. Il observa plus attentivement les traits las de son visage et les vagues de ses cheveux gris autrefois d’un noir jais. Ces derniers cadraient harmonieusement ses grands yeux reflétant tout ce qu’elle avait déjà vécu.

«Oh Blanche, on ne peut pas m’en vouloir d’avoir fini en si mauvais termes cette relation, commença-t-il avec une sincérité désarmante avant de continuer avec ce fond de tristesse qui prend à la gorge, mais aussi avec cette colère qui l’animait malgré la fatigue. Avant… Avant même ma naissance ils s’acharnaient déjà sur les gens, sur toi la première! Ils vous ont chassés et reniés comme si vous étiez de la vermine. Ils se sont même assurés que je sois enfant unique en rejetant cet enfant dès sa naissance, ne luis laissant aucune chance de faire ses preuves, mais surtout prouvant comme ils étaient sanscoeurs . Puis ils m’ont mentis des années toutes ces années et quand je suis venu à le savoir, j’ai dut prendre la sage décision de m’éloigner d’eux sans quoi je ne sais pas ce qui aurait pu en découler. J’eu à peine fait la plus belle rencontre de ma vie, qu’ils m’achevèrent sans pitié et réussissant presque à me faire croire que j’étais l’unique responsable de la mort de Rosalie… Notre Rosalie… Ma Rosalie…»


Il arrêta sitôt dit de parler et détourna les yeux. Ce qu’il venait de dire… Chris avait appris à parler du passé, avec Blanche particulièrement, cependant il n’appréciait guère en discuter directement, ce qu’il prenait soin d’éviter habituellement. Ce qui avait rendu si long le chemin menant à la guérison était sans doute cette obstination de vouloir se souvenir de tout. Cependant Chris ne voulait pas oublier parce qu’un tel fait était comme de perdre son passé, son histoire, son essence… C’était tout un pan de sa vie et l’arracher à lui signifiait de lui faire perdre toutes ses années et ce qu’il en avait acquis. Il ne pouvait se résoudre à de telles dispositions. Toutefois, ce n’étaient même pas les dernières paroles qui avaient apporté ce malaise, mais plutôt de la façon que Chris les avait dit. Ces derniers mots, ce nom, il les avait dits avec tant d’amour et de tendresse… C’était comme s’il venait à peine de la rencontrer. Ce n’était pas le cas, pourtant cette force d’émotions du passé était venue teinter ses paroles sans frontière lui barrant le chemin. Il n’aimait pas vraiment parler de tout ça, malgré tout il savait que dans quelques temps, ça lui fera du bien. Toutefois, il n’en était rien pour le moment parce que ce qui lui manquait réellement était un profond sommeil où personne ne pourrait le déranger. Il respira doucement et releva lentement la tête, reprenant le dialogue en français.

«Blanche, que ferais-je sans toi? lui souffla-t-il, reconnaissant de sa présence.

-Chris... Il y a quelqu’un derrière toi, lui répondit-elle alors»


En un sursaut il se leva et se tourna pour faire face à l’intrus. Sous la lumière projetées émanant des flammes, il aperçu après un moment la silhouette familière de Naomie qui se distinguait mal du fond obscure. Il ne pu empêcher un élan de tristesse d’envahir son visage. Voilà ce qui lui rajoutait encore plus de problème. Lui qui avait espérer enfin trouver la solitude… Il était déjà tellement tard et même si généralement cette heure lui aurait convenue comme n’importe quelle autre, il ne pouvait se résoudre à user de diplomatie et d’avoir de bonnes relations encore longtemps. Deux fois plus lentement, il se retourna vers la cheminée, observant Blanche. Il observa ses traits et lentement les copia pour retrouver un visage neutre. Une fois fini, il plongeant ses yeux dans les siens, ne rompant point le silence. Ces yeux parlèrent à sa place et disaient «Tu peux partir. Va, tu peux partir.» Elle prolongea un moment ce regard.


«Fais attention à toi, lui chuchota-t-elle»


Et en un tourbillon, elle disparut avec les flammes, laissant Naomie et Chris seul illuminés que par la flamme tremblotante du chandelier. Chris était encore de dos à Naomie et qu’une seule pensée lui venait en tête : quelque part dans sa conversation avec Blanche, elle était arrivée et avait tout entendu.


Dernière édition par Chris de Roran le Dim 28 Juin - 23:05, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Lun 5 Jan - 19:08

Tout en ouvrant la porte, elle entendit une voix, en premier elle ne comprit pas tout à fait ce qu'il disait, mais lorsque la voix avait enfin parvenu correctement dans ses oreilles, elle réalisa qu'il parlait en français. Mais depuis quand savait-il parler cette langue? Même, qu'il ne lui avait jamais dit ! Voilà, elle venait de découvrir un autre secret sur son amoureux. Et quoi d'autre va-t-elle apprendre ? Qu'il se fou de sa gueule ! Tout en faisant très attention à ne pas faire de bruit, elle ouvra la porte que très peu pour laisser passer son petit corps dans le cadrage. Une chance qu'il était en parfait discussion, il ne la voyait pas. C'est alors qu'elle se renda compte qu'il n'avait personne dans la salle sauf lui et elle. Mais, à qui parlait-il, coup donc ? Ses yeux d'un brun foncé se retournèrent vers la cheminée qui semblait en marche. Elle pouvait apercevoir un visage, on aurait dit une femme d'âge mûre, mais elle ne pouvait rien voir à cause de la distance qui la séparait de cette vision dans les flammes. Ensuite, son regard se retourna sur lui. Il ne l'avait pas aperçut? C'est comme si elle était invisible. Ce qui n'était pas supposé d'être le cas. Tant pis, elle continuera d'écouter... C'est à ce moment que Chris prononça le nom de Blanche. Mais qui était cette femme? Sa mère ? Impossible, elle avait été tuer avec le reste de la famille, à moins que... Quelque chose clochait et elle ne savait pas quoi ! Tout en écoutant attentivement les paroles de Chris, sa bouche s'ouvra. Elle était tout à fait bouche-bée.

« Avant même ma naissance ils s'acharnaient déjà sur les gens, sur toi la première! Ils vous ont chassés et reniés comme si vous étiez de la vermine. Ils se sont même assurés que je sois enfant unique en rejetant cet enfant dès sa naissance, ne luis laissant aucune chance de faire ses preuves, mais surtout prouvant comme ils étaient sans coeurs . »

Mais, elle espérait si bien que mal qu'il ne parlait pas de ses parents, mais tout s'alignait devant ses yeux. * NON!!!! * Elle ne voulait pas croire la vérité, il ne pouvait pas ! Il ne devait pas être l'auteur de ce désastre. Pourquoi fallait-il que ça soit lui. * Calme toi Naomie, il pourrait parler de quelqu'un d'autre. Tu paniques pour rien. Il parle d'un ami, oui, c'est ça, il parle d'un ami. Rien de grave. Il n'a certainement pas tué sa famille ! * Raclant sa gorge, elle eu asser de temps d'arrêter de penser qu'elle attendit les prochains mots qui brisa son cœur en pièce. Et elle qui croyait qu'il n'était pas comme ça.

« J'eu à peine fait la plus belle rencontre de ma vie, qu'ils m'achevèrent sans pitié et réussissant presque à me faire croire que j'étais l'unique responsable de la mort de Rosalie... Notre Rosalie... Ma Rosalie...»

Sa... Rosalie? Et là, C'était tout à fait vrai. Il avait une maîtresse. Sans qu'elle ne puisse rien arrêter, les larmes coulèrent sur sa joue rouge de colère alors qu'elle serrait les points si fort que ses ongles lui faisait vraiment mal. Elle se foutait littérairement si elle faisait la jalouse, même qu'elle s'en foutait. Après tant d'année, elle décide enfin de donner son cœur à quelqu'un et il le déchire complètement en deux. Elle avait tous les droits d'être en cet état. Au moment où elle voulait partir pour se cacher dans le fin fond de son placard, la vieille dame dans les flammes annonça sa présence dans la chambre. Le professeur des ruines se retourna alors vers elle avec des traits de tristesse. Pourquoi avait-il l'air aussi troublé ? C'était elle qui devait l'être et non lui ! C'est fou, mais elle n'avait pas compris les dernières phrases qu'avait partagé les deux, elle n'avait que deviner ce que la femme avait dit. Seulement, si elle aurait su le français, mais elle avait appris à la place, plusieurs autres langues, dont le japonnais et l'allemand, mais pas le français. C'est décidé, elle n'aurait pas dû rentrer dans cette relation, elle aurait du juste dire non et rester ami avec ce gars ! Cependant, il fallait avouer que c'était quand même excitant de faire partie de sa vie, il y avait tellement de rebondissement, même s'il en avait déjà assé avec le travail d'auror. Naomie l'observa tandis qu'il se retournait tranquillement vers les flammes dans la cheminée, elle fit de même, en entendant la voix de la vieille dame. C'est après une courte phrase qui semblait être si longue que les deux étaient enfin tout seul. Chris resta dos à elle, mais cette dernière n'attendit pas qu'il se retourne pour faire le premier pas. Tremblante, elle s'approcha de lui tout en gardant la tête haute et en essuyant les larmes qui coulaient sans arrêt sur ses joues. Elle devait être forte, comme sa mère lui avait toujours dit !

« Je le savais »

Les seuls mots qui réussirent à franchir ses lèvres. Peut-être ce n'était pas Mandra', mais elle savait qu'il avait une autre femme dans sa vie! Lorsqu'elle fit devant Chris, elle le gifla du plus fort qu'elle le pouvait. Naomie ne doutait pas qu'elle allait peut-être regretter ce geste. Mais elle voulait qu'il sache ce qu'elle pensait réellement de la situation et vue que les mots étaient impossibles, elle utilisa son physique. Étant incapable de planter son regard dans ceux du jeune homme, elle le laissa parcourir la chambre, à recherche de n'importe quoi qui pourrait l'aider à se calmer. Rien ne la combla, c'est alors qu'elle décida de continuer de parler, maintenant qu'elle était beaucoupplus "calme ".

« Rosalie ? C'est qui ? Ta copine. Et moi qui croyait que c'était Mandra'. Pfft. Tu es plus cave que je le pensais. Et s'il te plaît ne fait l'innocent ! »

Son point fermer frappa encore Chris, cette fois-ci sur son torse et en utilisant beaucoup moins de force que pour la claque. Elle se sentait si dénudé de toute force à cause de tout ça. Et puis quoi rajouter? Elle était tellement tanné de tout ça ! Ce n'était pas normal qu'un seul homme pouvait faire ça ! Non, pas à elle. Ce n'était sûrement pas la première fois, mais bien la plus pire. Car elle n'aurait jamais cru que cet homme pourrait lui faire cette effet. En tout cas, elle sous-estimait son copain. Et quoi d'autre pourrait avoir eu tard. La fidélité est barré, il reste l'honnêter et la gentillesse...
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Jeu 5 Fév - 22:26

Il l’a sentit alors s’avancer d’un pas ferme et su aussitôt qu’il y avait quelque chose qui clochait, qu’elle avait entendu mais qu’elle n’aurait jamais dut.

« Je le savais »

Elle savait… Quoi? Voilà la question! Qu’est-ce qu’elle savait et qu’est-ce qu’elle en avait déduit? Tout ça affolait Chris plus que ce qu’il aurait voulu. Et il ne saurait être en paix tant qu’il n’aura su clairement lequel ou lesquels de ses secrets elle avait appris ce soir. Il avait soudainement peur, d’un conflit. Cependant, il ne s’agissait pas nécessairement d’un conflit avec sa petite amie, mais peut-être aussi… avec lui-même. Alors qu’il se retournait pour faire face à Naomie, il ne pu éviter le coup et ça le frappa de plein fouet. Puis, il vit la main levée qui eut tôt fait de s’abattre sur lui. Sous le choc, sa tête tomba sur le côté. L’engourdissement vînt prendre place sur sa joue, mais la différence était moindre puisque son cerveau était déjà engourdi par le premier coup; or il n’aurait su dire pourquoi ce premier coup… pourquoi cette larme qu’il avait vu couler sur sa joue le rendait si mal. Il ne réussissait pas à saisir ce qui se qui arrivait. Quelques secondes passèrent avant qu’il n’osa bouger. Les muscles de sa mâchoire s’étaient tendus après le coup, mais Chris força ceux-ci à se détendre, même si cela signifiait qu’en cas de réattaque, cela ne serait que plus douloureux. En fait, il s’en fichait. Lentement, il bougea ses yeux pour les poser de nouveau sur Naomie avant que son visage lui-même ne bouge, qui peut-être dévoilait son choc, mais sans doute pas pour la bonne raison. Toutefois, sa petite amie ne le regardait même pas, laissant plutôt son regard patrouiller le salon quasiment dépourvu de source de lumière. Sa peau brillait sous les larmes qui s’écrasaient sur ses joues rouges. L’ombre recouvrait le reste de sa figure, plongeant ses traits dans une lueur incertaine. Cependant, rien n’était moins sûr que le chagrin et la douleur. Pour Chris, il s’agissait de rage qui montait en lui et qui cherchait à sortir. Cette rage qu’il avait accumulée depuis plusieurs jours déjà. Les ressentiments qui étaient restés. Et voilà qu’Elle s’en mêlait! Il était épuisé et ne souhaitait absolument pas sa présence. Pourquoi fallait-il qu’elle débarque chez lui, précisément cette nuit-là! Elle ne l’avait jamais fait auparavant, cependant c’était tout le contraire qui arrivait à présent et au pire moment.


« Rosalie ? C'est qui ? Ta copine. Et moi qui croyait que c'était Mandra'. Pfft. Tu es plus cave que je le pensais. Et s'il te plaît ne fait l'innocent ! »

L’expression de Chris se figea. Et le poing fondit sur lui, mais n’atteignant aucunement ses pensées qui soudainement se bousculèrent. Il ne pu réprimer un rire nerveux, qui ne dura qu’un moment avant de laisser de nouveau place à un visage dénudé d’émotion. Naomie pensait que Mandragora était… sa copine? Cela dépassait le rationnel aux yeux de Chris. Comment avait-elle pu croire une telle chose? Ce n’était que pure fausseté. Mais alors lui revînt en mémoire une scène où la nuit était aussi maîtresse des lieux. Cette nuit où il observait le temps s’écouler sans appréhender le moment où il devrait se lever et faire face aux autres, leur parler, leur répondre. Il l’avait aperçu telle une ombre se dévoilant parce qu’il n’avait jamais côtoyé sa présence. Le début quoi. Encore une fois, leurs échanges avait tourné autour de la directrice des Poufsouffles parce qu’elle la soupçonnait du pire, avec raison. Se protégeant, Chris avait retourné cette interrogation contre sa future copine. Il lui avait demandé si c’était la jalousie qui se cachait derrière ses questions. Quelle surprise eut-il lorsqu’il constata qu’il n’en était rien de moins. Ceci n’avait été qu’une manière de dévier la conversation pourtant, ces répercussions en avaient été bien plus grandes. Autant chez lui que chez elle. Cependant, il apprenait maintenant que ce soupçon qu’elle avait porté sur lui et Mandragora ne s’était jamais réellement dissipé. Toutes ses pensées étaient cependant bien secondaires aux yeux de Chris et il les repoussa comme on chasse l’idée de quelqu’un du revers de la main. Parce que ce qui le blessait dans ses paroles n’étaient pas vraiment ce manque de confiance, mais plutôt ces préjugés que Naomie tenait. Et il ne su retenir plus longtemps ce qu’il camouflait depuis tant de jours. Il referma brusquement ses mains sur les poignets du professeur de défense contre les forces du mal et l’obligea à le regarder dans les yeux. Il était furieux, à un tel point qu’il était difficile de comprendre pourquoi.

« Je… t’interdis… de dire… quoi… que… ce soit sur R…, fulmina-t-il de façon saccadé comme s’il cherchait son souffle. Tu… ne la…connais pas.»

Il arrêta net. Alors que ses yeux étaient plantés dans ceux de Naomie, ils redevinrent vides et froids comme s’ils fixaient un point au loin, attendant hélas quelque chose qui ne viendra jamais. Plus aucune force ne circulait jusqu’à ses mains, les laissant attachées contre les poignets de son interlocutrice, mais sans plus aucune vigueur. Sa tête était embrouillée et aucune pensée n’était claire. Le tout avait plutôt laissé place à un mélange confus d’émotions s’entrechoquant l’une sur l’autres. La panique reposait sur la surprise, la colère était fruit de tous ces évènements, la rage et les souvenirs s’enlaçaient, la fatigue l’étouffant de plus en plus, la conception du bien et du mal, de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas… Plus rien n’avait de sens. C’était comme si tout le monde cognait sur lui, encore et encore jusqu’à ce qu’il ne voit que monochrome, le sol. C’était comme si on cherchait à l’abattre en ne lui laissant aucun repos, comme si on voulait le tuer à force d’épuisement. Parce que lui sachant si bien coordonné ses coups ne savaient même plus comment réagir. Lui sachant si bien… mentir ne se rappelait plus ce qui était vrai et ce qui était faux. Et ça le dépassait. Il ferma ses paupières et écouta sa respiration. Elle s’était drôlement accentuée constata-t-il, à l’écoute. Profondément, il inspira. Puis, il expira. Et recommença. Il inspira et expira. Trois images lui vînt à l’esprit. Lui, face contre terre dans la forêt interdite de Poudlard avec ces souvenirs douloureux de Rosalie en mémoire; Lui se jouant de Naomie, leur corps étroitement liés; Lui, la dague à la main et hurlant contre son père, pour la vengeance. C’est fou comme un homme peut changer sur le chemin de la vengeance. Quand il est chanceux, le sentier se révèle court et les séquelles moindres. Néanmoins, plus cet homme s’éternisera dans les rues de ce labyrinthe, plus il se perdra dans les méandres de sa propre conscience hélas à jamais changé. Chris avait changé, au point tel qu’il ne se reconnaissait même plus. Il n’aurait su définir sa personnalité si quelqu’un le lui avait demandé. Prenant sa force, il foccussa ses pupilles sur Naomie. Dans un murmure, il continua sa pensée.

« Tu sais cela à défaut de connaître la vérité. C’est bien le problème parce qu’en fait, tu ne sais absolument rien de moi et de ce que j’ai vécu… Tu te trompes toi-même comme tu t’es trompé en voulant sortir avec moi…»

*Tu mélanges tout au point de prendre ma sœur pour mon amante et tu es… Jalouse d’une défunte?*

Ses muscles se contractèrent sans que ce dernier le voulu, se préparant involontairement au prochain coup qu’ils encaisseront.
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Naomie Bellevédaire

« En toute chose, c'est la fin qui est essentiel.» Aristote
Naomie Bellevédaire

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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Jeu 12 Fév - 22:05

Un rire ? C'était ça qu'il avait à lui dire. Il était plus tôt nerveux son rire, mais c'était la simple idée qu'il se moquait vraiment de tout ça ! Et elle qui croyait qu'en venant ici, elle aurait surement trouvé la paix intérieur. Non, au contraire, elle ne sentait que la colère et elle était si intense qu'on aurait dit qu'elle allait exploser devant lui. POUFF !! Plus de problème pour lui, il aura sa Rosalie tout à lui. Avec puissance, il enferma ses mains sur ses poignets, la bloquant. Et quoi ? Il avait réussis à la neutraliser, elle ne pouvait rien faire d'autre qu'espérer qu'il allait la tuer, car elle n'avait plus le cœur pour l'entendre et surtout de le regarder dans les yeux, mais il l'avait un peu "forcé". Son regard se retourna vers le sien et elle arrêta tout mouvement pour se défaire, pour l'écouter. Rien de bien pouvait sortir de cette bouche maudite et de ses lèvres qu'elle avait déjà tendrement embrasser... Et surement d'autre fille aussi, il ne fallait pas l'oublier !

« Je… t’interdis… de dire… quoi… que… ce soit sur R…, fulmina-t-il de façon saccadé comme s’il cherchait son souffle. Tu… ne la…connais pas.»

Sa lèvre inférieurs tomba sous le choc et tremblait tandis qu'elle ressentait les larmes coulés sur ses joues. Ses paroles, pourquoi est-ce qu'ils lui faisaient autant de mal ? Mais ce creux profond qui se construisit dans son cœur la déchira en deux quand les paroles lui parvinrent à l'oreille. Donc elle avait raison, il avait des sentiments pour une autre femme. C'était si ridicule, elle n'a jamais été du type jalouse, mais cet homme la changeait, que ça ne lui surprendrait pas si demain elle joindrait les mangemorts. Il avait peut-être aussi les pensées embrouillés, cependant les siennes n'arrêtaient pas de tourner en rond comme une tornade. Elle sentait la salle bougée lorsqu'elle n'était pas supposé. Et sa force ? Où était-elle rendue ? Elle ne la trouvait plus et encore, elle avait tellement besoin de se défouler sur quelque chose et Chris était son quelque chose. Hélas, il tenait ses points entre ses mains et elle ne pouvait que donner des coups de pieds qui ne lui ferait surement aucun mal. Tout en soupirant bruyamment, elle recula d'un pas vers l'arrière pour s'éloigner de cet "homme", même si elle le voyait comme une bête en ce moment...

« Tu sais cela à défaut de connaitre la vérité. C’est bien le problème parce qu’en fait, tu ne sais absolument rien de moi et de ce que j’ai vécu… Tu te trompes toi-même comme tu t’es trompé en voulant sortir avec moi…»

Défaut, à oui ? Au contraire, c'est torturant lorsque tu ne la connais pas. C'est comme si on t'entrait trois couteau dans la ventre jusqu'à ce que tu cris tout en suppliant. Et c'était ce qu'elle faisait. Debout devant lui, elle le suppliait du regard de lui dire tout ce qui se passe, car elle était tout à fait perdu dans cette histoire et elle ne pouvait plus y voir clair. Lentement, elle senti le dernier morceau de con cœur se déchirer en miette devant ses derniers paroles. Oh qu'elle avait le gout juste de le frapper violemment à ce moment, mais il resserra son emprise sur ses poignets qu'elle était bloquée. Cependant, elle se rappela d'un petit détail, sa baguette était toujours dans sa main. Il ne lui restait que deux mots. Deux petits mots qui achèveraient ses souffrances. Quelque chose la retenue, elle n'avait pas le gout. Oui, elle avait déjà tué, mais jamais quelqu'un d'aussi proche. Littérairement. Hélas, il se tenait trop proche et elle sentait son souffle sur son visage. Il était bizarrement délicieux, mais il fallait qu'elle se retienne. Ce n'est surtout pas le moment de se laisser séduire... Spécialement quand tu as le gout de tuer l'homme qui se tient devant toi... Un long silence plana dans la chambre tandis qu'elle arrêta tout geste, gardant sa baguette pointée à son amoureux. La folie de l'amour on dirait. Et puis, elle a le coeur brisé quelle belle excuse pour le tuer, trancher sa tête et regarder tout le sang revolé sur les murs. Une pure délire de vengeance et de colère. Heureusement, elle est beaucoup trop forte pour s'avouer à ça. Laissant Chris se calmer et relâcher prise, elle s'éloigna de lui pour respirer de l'air frais, son parfum de "noble" était suffoquant, spécialement quand elle se rappelle que c'était ce même parfum qu'il portait le moment où elle avait avoué sa jalousie et son amour... Lorsqu'elle fut au moins un mètre de distance de lui, elle arrêta de marcher et resta immobile telle une statue de pierre sculpter par un artiste à la main fine et délicate. Ses traits de femme sous les flammes furent en découverte et son habillement léger laissait paraitre ses sous-vêtements rouges sang. Mais inconsciente de ses détails, elle continua de fixer son amour, les yeux vides, ceux qui laissaient toujours rouler les larmes sur ses joues maintenant pâles. Les sentiments étaient absents et on aurait dit que la vie échappa le corps gracieux de Naomie telle un fantôme qui ère les couloirs la nuit.

« Je croyais que tu m'aimais. Commença-t-elle en ouvrant à peine la bouche pour laisser tomber les mots. Je croyais que tu me voulais. Je me trompe. Elle prit un moment avant de continuer. Je t'aimais, moi, au moins et je chérissais chaque moment avec toi... Mais je me trompe. Donc va voir ta petite Rosalie et fiche moi la paix. On dirait que je n'aurai aucune vérité de ta bouche ! »

Elle cracha les derniers mots, dégoutés par le nom de sa maitresse. Comment est-ce que cette femme pouvait valoir plus aux yeux de Chris. Relevant sa tête penchée, elle recommença à observer l'enseignant tout en gardant son air neutre. Fermant lentement ses paupières, elle prit une dernière inspiration avant de les rouvrir, elle lança sa baguette tout en commençant sa course vers Chris. Un cri de rage s'échappa de lèvres au même moment. Ses mains se crispèrent sur son coup tandis qu'elle le plaqua au mur en arrière d'eux. Sa face était tâchée de sa colère et elle ne se contrôlait plus... Influencer par la folie.
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Chris de Roran

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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Lun 9 Mar - 12:20

Les flammes dansaient en lui comme le feraient celles d’un feu en pleine tempête, se battant avec l’énergie du survivant. Pourtant, il avait si froid. S’il ne voyait rien par ses yeux, c’est qu’ils étaient tantôt aveuglés par le feu d’une densité déroutante, tantôt voilés par la noirceur des ténèbres qu’il réussissait par moment à apercevoir. Mais pourtant, il avait si froid. Malgré les flammes, malgré les flocons qui fondaient, le vent impitoyable frappait et frappait encore, chaque bourrasque plus terrible que l’autre. Il faisait si froid. Si la neige perdait du terrain, une couche de glace prenait rapidement la place et protégée par un quelconque sort, rien ne l’arrêtait à poursuivre la lutte contre cette lumière. Ensorcelée, elle se rapprochait de plus en plus de son ennemi jusqu’à toucher ses braises, jusqu’à les éteindre et à en envelopper les fondements. En de douloureuses secondes, la glace montait et montait, gelant les flammes dans une caverne modelé à son contenu. Elle ne fondait pas et les flammes cherchaient l’air, hélas introuvable. Et le feu suffoquant dans sa propre chaleur dut renoncer à toute éventualité où il serait le gagnant. Peu à peu, cet espoir dans la nuit perdit de sa densité, tant qu’il en fut rapidement éteint. Là et seulement à ce moment là, la glace se démodela et se mit à fondre, fondre jusqu’à ce qu’elle redevienne eau et neige comme elle se devait d’être. Et le vent hurlait de plus belle.

Soudainement, il réussi enfin à reprendre le contrôle de ses yeux. Dans la noirceur de ses appartements, seule la silhouette de Naomie se distinguait de la pénombre, comme si on avait voulu envoyer la lumière spécialement sur elle et que pour elle… ou pour transmettre un message peut-être. Elle était vêtue d’une robe de nuit blanche telle les ailes d’un ange recouvrant un corps frêle et divinement gracieux de la tempête. Pourtant, il savait pertinemment qu’elle n’était point là pour le guider vers la lumière, cette lumière dont elle arborait si fièrement l’empreinte. Car sur ces joues de velours coulaient des larmes de malheur et cette robe de pureté ne cachait qu’un rouge de sang, que des formes d’une beauté enivrante et dangereusement séduisante… telles les courbes d’une diablesse. Ces larmes, il aurait voulu les essuyer, les chasser, non… Il aurait simplement voulu qu’elles n’existent pas parce qu’elles témoignaient de sa propre faiblesse. Cette faiblesse qui faisait de lui l’homme qui semait le malheur. Tout ces gens… Toute cette souffrance… C’est fou comme un homme peut changer sur le chemin de la vengeance. Quand il est chanceux, le sentier se révèle court et les séquelles moindres. Néanmoins, plus cet homme s’éternisera dans les rues de ce labyrinthe, plus il se perdra dans les méandres de sa propre conscience hélas à jamais changée. Or la vengeance se révèle aussi à être une source inépuisable de force qui peut faire survivre un homme à travers les pires tempêtes. Oui, la vengeance change l’homme mais sans elle, il se pourrait si facilement que ce dernier ne puisse même plus exister, balayé pas une force trop grande auquel il n’aurait su tenir tête sans cet espoir que la vengeance aurait pu lui apporter…

Elle se tenait à présent à un mètre de lui et lui jetait un regard sans émois, un masque de neutralité… Non, d’absence d’émotion. Ses yeux ne brillaient plus, ils étaient comme éteints, alors que ces pleurs au contraire brillaient vivement sur sa peau pâle. Les bras de Chris retombèrent lentement sur son corps, le professeur ne s’apercevant nullement qu’ils pendaient un peu plus tôt dans vide. Le silence. Un cillement dans ses oreilles, sinon rien. Puis, un faible murmure, quelque chose de lointain, l’obligeant à tendre l’oreille. Un … je t’aime déformé… un mauvais temps… temps de verbe… Un mauvais choix de personne…Une autre phrase, mais dont la phrase de base ne pouvait être changée. Un… je t’aime qui détruisait cette affirmation, la réduisant au passé, la réduisant à un souvenir... Un espoir que l’on avait cru, qui nous avait fait voguer sur les plus belles mers, mais qui nous laissait à présent échoué sur une plage rocailleuse… Un espoir trompeur, un espoir mensonge qui finit toujours par briser, qui fait plus mal qu’un départ parce qu’au fond… c’est nous qui devons quitter le bateau devant ce mauvais présage, c’est nous qui devons abandonner le navire avant que ce dernier ne coule avec son capitaine, avant que ce dernier ne coule avec celui qui nous avait apporté l’espoir de la lointaine terre …Alors que tout ceci était bien que des espoirs vains… Un je t’aime… Un je crois… Le passé… La négation…


«Je croyais que tu m'aimais.»

Un coup de poignard. Elle avait cru en son jeu. Elle ne croyait plus. Il s’était cru en son jeu. Se croyait-il encore? Ou… Croyait-il à ce jeu? Ne disons-nous pas « Qui s’y risque s’y brûle» après tout? Une brûlure alors, lancinante, sur son corps. Mais pas de trou, pas de poignard. Parce que le poignard, elle le tenait entre ses mains, alors qu’il était affaibli… Et telle un chasseresse d’expérience, il fut sûr qu’elle senti ce détail.

«Je croyais que tu me voulais. Je me trompe.»

Ne voulait-il pas, après tout? Aurait-il menti tout ce temps s’il n’avait rien à gagner? Ses motivations de départs avaient-elles changées? Qui sait réellement après tout… En tout cas, certainement pas lui.

Je t'aimais, moi, au moins et je chérissais chaque moment avec toi... Mais je me trompe. Donc va voir ta petite Rosalie et fiche moi la paix. On dirait que je n'aurai aucune vérité de ta bouche !

Je t’aimais, je ne t’aime plus? Chaque moment était beau et doux, apaisant même. C’était vrai. Mais des moments comme-ci, il n’en n’aurait probablement plus. Parce qu’elle lui refusait. Parce qu’à présent, elle allait le repousser. Parce qu’elle avait reconnu le piège… Parce qu’elle croyait que Rosalie était vivante. Mais elle était pire qu’une vivante, pire qu’un fantôme... Parce qu’il y était trop attaché, parce qu’il ne voulait pas oublier, parce qu’il l’avait tant aimé et qu’il avait eu si peu le loisir de la chérir. Il aurait été si facile de tout abandonner, de mettre la vie sur pause et d’aller la rejoindre… Pourtant, jamais il ne l’avait fait. Pourtant, il s’était battu toutes ces années parce qu’il dédaignait la mort. Contrairement à ce que les gens pensent, la mort n’est pas cruelle, mais bien la vie. Parce qu’elle se retire, s’éloigne de toi, pour le simple plaisir de te voir souffrir et de lui supplier vainement de t’accorder une seconde chance. La mort, elle, t’accueille dans ses bras réconfortants, te soulage de tes peines, te libère, à jamais. La mort était comme une renaissance, dans un autre monde ou plutôt dans une autre dimension. Aucune preuve tenable n’avait été trouvée afin de prouver la réalité après la vie. Rien n’avait su nous en témoigner cependant, comment la mort pouvait-elle être plus douloureuse que la vie? Comment pouvait-il être possible qu’il y est pire que les souffrances que subit sans repos notre frêle corps de vivant? Mais Chris avait su garder en lui, aussi petite soit-elle par moment, la flamme, protégée au-delà de l’espérance. Toutefois, ces tempêtes étaient plus pénibles les unes que les autres et s’il les essuyait une après l’autre, c’était parce que son orgueil l’empêchait bien de daigner penser à cette échappatoire. Tant qu’à être vivant, aussi bien arracher à la vie le plus de temps possible pour ne serait-ce que tirer du bonheur de l’espoir d’avoir du bonheur et de vivre jusqu’à ce la vie daigne vous montrer ce qu’il y a de plus beau de cette existence sur terre. Mais quand on vous confronte à votre propre essence, quand on ne sait plus ce que l’on veut, ce que l’on est…

Il était silencieux. Elle voulait la vérité. Le problème, c’est qu’il n’était même plus sûr de savoir qu’était-elle cette vérité. Naomie releva la tête et croisa son regard. Un échange froid, glaciale. Elle prit une respiration, fermant les yeux pour ce court instant et les rouvrit. Avant de foncer. Il ne respirait plus avant même qu’elle ait posé ses mains sur son cou. Il ne faisait que la regarder pour ce qui lui sembla une éternité. Elle avait beau l’avoir projeté contre le mur, il ne senti aucune douleur. Il n’entendait aucun bruit et seul le visage de sa… de… Seul son visage, pâle malgré cette noirceur, lui apparaissait. Et cette…rage, ce courroux, ce ressentiment. Cette douleur. Ce regard paru durer une éternité. Puis, Chris voulu respirer, mais évidement s’étouffa et s’écorcha vivement la gorge, ne pouvant plus empêcher son corps de chercher l’air. Il se débattu, mais les yeux de son bourreau le clouaient au mur. Malgré l’angle de sa tête enligné plus haut que ce regard, il ne pouvait le quitter, ni même cligné des yeux. Et s’en était douloureux. Non, il ne pouvait pas rester comme ça. Sa gorge le brûlait de plus en plus et il ne pouvait tolérer cette absence d’air. Les larmes vinrent à ses yeux et une détonation se fit en lui. De toutes ses forces, il prit le combat qu’on lui proposait et se débattit, chaque coup avec plus de puissance que celui qui le précédait. Ces mains contre le corps de Naomie, il la repoussa et frappa pour la repousser. Il frappa avec une énergie qu’il ne connaissait pas, une source peut-être même dangereuse, peut-être ses dernières forces, mais …peu lui importait. Puis soudainement, il arrêta tout, laissant retomber ses mains, ne se débattant plus, parce qu’il en n’avait plus la force, parce qu’il n’avait rien à faire de plus. Il était étourdit, suffocant. Son corps voulait partir, sa tête perdre conscience. Ces yeux voulaient se fermer. Il laissa tomber ses paupières, à présente lourdes comme des rideaux de théâtre. Trois secondes passèrent… Puis, avec un effort surhumain, il les rouvrit…et regarda Naomie.
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Mar 31 Mar - 17:22

Ses mains ne faisaient que forcer le plus possible sur sa gorge. Elle était déterminée, trop. Son regard sans âme cloua celle de Chris comme un ours fixe toujours sa proie avant de la tuer. Elle était en plein alerte et voulait se débarrasser de lui. Alors qu'elle voyait son amour suffoquer devant ses yeux, le visage rouge et les yeux remplis d'eau, elle ne broncha pas. L'enseignante resta là, par peur de briser son contrôle. Même si elle était complètement enragée et sous l'effet de l'adrénaline. Il avait une partie d'elle, au fond de son être, qui criait non. Cette partie ne voulait que la paix. Elle s'appelait la raison. Hélas, il était beaucoup trop loin pour la sauver d'elle-même. Ses émotions étaient trop puissantes, comme toujours et son cerveau ne voulait plus intervenir dans cette situation. C'est lorsque Chris agrippa ses mains pour les éloigner de sa gorge qu'elle se réveilla en quelque sorte. Malheureusement, c'était beaucoup trop tard. Il était tellement motivé à se défaire et à pouvoir respirer qu'il la frappa en plein ventre. Le coup fit si brutal, qu'elle tomba un mètre plus loin... On aurait dit que la chance était de leur côté. Elle ne frappa rien et ne fut aucunement blessée. Seulement, que le coup sur sa tête la rendit inconsciente.

Se perdant dans son rêve, elle ne réalisa pas ce qui se passait au tour d'elle. Naomie ignora l'état de Chris et même s'il était toujours présent dans la chambre. Qui sait, peut-être qu'il s'était sauvé. Ce qui contait maintenant était qu'elle se retrouve. Dans toute cette affaire, elle s'était perdue. Qu'est-ce qui était vérité et mensonge, ou tout simplement de la mauvaise compréhension... Son esprit erra lentement sur des plaines à en perdre la vue. Il n'avait ni lac, ni forêt, ni personne... Seulement des mètres de gazon vert, parfaitement tondu. Ce fut alors qu'une silhouette féminine s'approcha. Habillé d'une longue robe blanche avec une traînée derrière. Il n'avait aucune manche, seulement deux bretelles sur ses épaules qui tenaient sa robe. La pâleur de sa peau l'effrayait, mais ce qui l'étonnait était, que le visage que l'étrangère portait, était la sienne. Ses longs cheveux bruns coulèrent en cascade derrière son dos et ses yeux d'ébènes ne faisaient que la fixer. * Est-ce que c'est un miroir ? * Ce fut alors qu'elle baisa la tête pour regarder son abri. La robe qu'elle portait originalement, dans la réalité, était tâchée de sang. Hélas, elle ne voyait aucune blessure sur elle. La sorcière releva le regard vers la dame blanche et cette dernière semblait pointer quelque chose. Lentement, par peur de découvrir quelque chose d'horrible, elle se retourna...

Stupéfait, sa bouche baisait, mais des larmes de perle coulèrent sur ses joues en voyant cette image. Chris, son seul vrai amour, était couvert de sang, couché sur le sol, gémissant de douleur. Elle oublia, sans tarder, elle-même et courra au secoure de celui qui avait chaviré son âme. Était-ce elle qui avait fait ça ? Sa rage avait-il amené à blesser Chris ? Se penchant rapidement sur son corps, elle prit sa tête dans sa main et l'amena proche d'elle. C'est alors que sa réflexion s'approcha d'elle, lui adressant la parole de sa voix copieuse.


« C’est de ta faute… Tu sais que tu saute trop souvent aux conclusions… Elle interrompu un moment, laissant Naomie pleurer sur le sors du De Roran et reprit. Demande pardon… On sait très bien, que lui et toi n’avions pas la plus belle relation, mais il reste encore du temps. Chercher la vérité ne veut pas dire accuser. La douceur existe… Est-ce que tu as oublié. Peut-être est-ce à cause de ton métier ?… Oublie pas qui tu es...»

L'enseignante ignora le reste de ses paroles, s'attardant davantage sur le pardon. Tout bas, elle demanda supplia qu'il la pardonne, en chuchotant. Elle ne voulait plus avoir ce genre de relation. Cacher la vérité. On se perd tout le temps et ne voulait surtout par perdre celui-ci. C'est la seule personne qui restait encore pour la réconforter. Son frère est rendu guérisseur à l'hôpital, sa soeur semble ce foutre d'elle totalement et ses parents sont dans le monde moldu. C'est à ce moment qu'elle leva les yeux au ciel pour prier la survie de Chris, qu'elle vue un gros trou noir près à l'aspirer. Quand elle voulu se retourner à l'homme de sa vie, il n'y était plus, disparue ! Naomie se retourna vers sa réflexion et elle n'y était plus aussi . C'est alors qu'elle senti un genre d'aspiration et son regard se leva vers le trou noir qui semblait vouloir l'emporter dans un autre. Sans dire non, elle le laissa faire, croyant que c'était la mort qui l'attendait de l'autre bord...

La jeune auror cligna plusieurs fois des yeux avant de pouvoir distinguer une silhouette. *Je suis vivante...* Pensa-t-elle. Une douleur infernale se fit sentir au niveau de sa tête lorsqu'elle réalisa qu'elle était toujours dans la chambre. Où? Elle ignora. Le tissus qu'elle ressentit semblait doux et sa tête était accotée sur quelque chose de molle. Surement un lit ou un canapé. Elle n'osa pas relever sa tête par peur de voir quelque chose d'horrible, mais la lumière douce qui éclairait la pièce calma son mal de tête. Elle risqua un regard sur le côté et vue une chaise non loin, ensuite elle regarda de l'autre vue une table de chevet à côté du lit. Alors, elle regarda devant elle et ne vit personne.


« D’accord, je suis toute seule… »

Voyant qu’il n’avait rien de vraiment intéressant, elle remit sa tête sur l’oreiller et se laissa emporter par un sommeil profond… Lorsqu’elle se réveilla en sursaut, Naomie était en sueur, les mains tremblantes. Bizarrement, elle se rappelait plus de se qu’elle avait rêvé, seulement que ça devait être terrifiant voyant son état pitoyable. L’enseignante se retourna sur le côté, où il avait la chaise, pour voir qu’elle était occupé par Chris. Son seul geste fit de prendre sa main…
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Lun 29 Juin - 14:14

La peur de mourir. Il y a dans cette émotion quelque chose de si terrifiant qu’il est impossible de la décrire, de réellement la comprendre, sans l’avoir vécu. Et quand elle vient, l’homme change étrangement. La peur vous étreigne, car on sent soudainement la fin venir, et souvent de façon si injuste qu’on est prêt à tout pour repousser ce moment. On cherche à fuir ce qui nous fait face avec une vigueur souvent au-delà de notre propre capacité. L’adrénaline nous pousse au dessus de nos limites et plus rien n’a d’importance que d’échapper à ce funèbre destin. On pourrait dire que c’est dans ces moments que l’homme change vraiment, mais y croire serait pour certains comme se cacher les yeux, car au contraire, c’est peut-être dans ces moments que l’homme montre réellement ce qu’il est. Sous le poids de la frayeur, il n’y a plus moyen de mentir et de jouer la comédie. Il n’y a que nous, tels que nous sommes, sans artifices et qu’à notre pur essence. Sans mensonge. Quelle ironie! Sans mensonge? Ce ne sont que les mensonges, les vérités à demi voilées, les secrets, qui sont responsable de tout ce chaos…

Sa liberté, voilà ce qu’il n’avait jamais voulu perdre! Être libre était l’un des biens les plus précieux que possédait Chris. Après toutes ses années encagées derrière les barreaux d’or qu’offrait la demeure de ses parents, il s’était enfin libéré de cette emprise sauvage qui vous retient de ses longues griffes d’animal pour voir le monde et vivre comme il vous plaît. Depuis, il avait tant découvert! Le monde et ses plus grandes expériences s’étaient ouverts à lui sans plus aucune barrière. Et cette liberté, il en avait profité jusqu’à aller d’un bout à l’autre de cette Terre malheureusement si peu connue. Puis, il y avait eu Naomie. Si belle, si gracieuse, si unique… Une femme avec une tête sur les épaules qui n’avait pas peur se battre, une guerrière, une batailleuse. Elle avait tout pour plaire aux hommes. Pourtant, parmi tant d’autre, c’était de lui qu’elle s’était entichée. Cependant, le professeur d’étude des runes avait beau être charmé, il n’était pas encore lui-même tombé dans ce piège qui donne mille et une faiblesses, celui que l’on appelle l’amour. En fait, il n’avait jamais réellement porté attention à cette auror… jusqu’à cette soirée où elle lui avait finalement avoué ses sentiments… Alors, sans trop savoir où il s’en allait ni pourquoi il le faisait, il avait accepté. Cependant plus le temps avançait, plus un nouveau besoin faisait surface en lui; celui d’être aimé. Pas nécessairement d’aimer, mais d’être aimé. Toutefois, son indépendance était encore une règle d’or à ses yeux et il n’avait nullement le besoin de se confier à sa nouvelle copine. Il avait même été jusqu’à lui mentir, habilement certes, mentir tout de même.

Elle était sur le point de le faire mourir, elle tenait sa vie entre ses mains. Elle qui lui en voulait d’être… ce qu’il était. Personne n’avait le droit d’exercer un contrôle sur lui, et voilà que Naomie, celle qu’il l’aimait ou… l’avait aimé, était à deux doigts de mettre fin à sa vie. Elle n’avait PAS le droit! La rage plus puissante qu’elle ne fut depuis si longtemps envenimait à présent chaque parcelle de son corps jusqu’à le rendre dingue. Il ne voulait pas mourir! Il ne voulait encore moins qu’Elle le tue. Il se débattit si fortement, avec l’énergie du désespoir, qu’il réussi enfin la repousser, la faisant tomber au sol à quelques pas de lui. L’oxygène ayant enfin la possibilité de se frayer un chemin jusqu’à ces poumons, Chris repris quelque peu de ses forces qu’il avait perdu peu à peu durant les douloureuses secondes qui avaient précédées. Il était si fou de colère qu’il ne prit même pas la peine de reprendre sa baguette tombé au sol un peu plus tôt et fonça sur Naomie. Ne remarquant pas tout de suite qu’elle était inconsciente, il l’a prit par les épaules et la secoua violemment telle une poupée de chiffon, hurlant sa rage. Voir qu’elle ne réagissait pas ne fit que pomper d’avantage Chris qui la repoussa de toutes ses forces, la projetant contre l’unique armoire de la pièce. C’était cette même armoire qu’il avait montré à sa sœur plusieurs mois auparavant, qui abritait de nombreux objets des Roran. Elle était fermée cependant, Chris avait pris quelque chose à l’intérieur il n’y a pas si longtemps et n’avait pas encore pris soin de ranger cet objet. La dague… Celle qui lui avait servi d’enlever la vie à son père… était encore là, quelques gouttes de sang sur la pointe parce qu’elle avait été mal essuyé… Elle tomba. Glissant de l’armoire, elle alla se planter dans la main gauche de Naomie qui était écrasé contre l’armoire, presqu’en position assise.

Ces dernières secondes passèrent dans une lenteur presque plus effroyable que celle marquée du manque d’oxygène parce qu’une nouvelle peur venait de s’en prendre à lui, une peur qui faisait abstraction de tout le reste, de tout le superflu. Mais au comble du malheur, l’arme tomba droitement avant de se ficher dans le dos la main de l’auror sans que Chris ne pu rien y faire. Pris de panique, il rejoignit aussitôt sa… copine?, dégageant la lame le plus rapidement possible. Il était fou qu’à la simple idée de penser que… le sang de son père pouvait être mêlé à celle qu’il aimait… Pare que oui, il venait enfin de le comprendre, qu’il venait de se faire prendre à son propre jeu…


«Naomie, Naomie… chuchota-t-il.»

Il était à genou à côté d’elle et passa sa main sur elle. Il vit alors avec horreur que le deuxième coup sur la tête avait été bien plus grave que le premier, créant une plaie dans ses cheveux. Le sang collait à ceux-ci.

« Non, non… Qu’est-ce que j’ai fait! Naomie… Écoutes-moi Naomie!»

L’angoisse montait en lui, lui faisant perdre tout ces moyens. Il venait tout juste de réaliser que… qu’il était… amoureux… et voilà comment il l’a traitait! Les larmes lui vinrent aux yeux. Étirant sa main, il fit venir sa baguette jusqu’à lui et tenta tant bien que mal de guérir les deux blessures. Mais il était si fatigué et à bout de nerf… Il n’en pouvait plus, c’était trop de pression. Il prit sa bien aimé dans le creux de ses bras et la serra contre lui. Il l’enlaça jusqu’à y perdre son propre chagrin et tremblant quelque peu.

«Naomie… Ne pars pas… Naomie… Je t’aime… murmura-t-il pour la première fois»

Épuisé, l’étreignant tendrement, il s’endormi… Lorsqu’il se réveilla, le feu du foyer et du chandelier était éteint. Ses sens en alerte, tendit l’oreille, mais rien ne vînt troubler le silence qui régnait. Seule la lente respiration de Naomie contre son cou était audible. Doucement, il releva le haut de son corps, celui de Naomie avec lui. D’un coup de baguette, il ralluma le feu. Puis, il rapporta son attention sur la professeure de défense contre les forces du mal. Sa tête était vraiment en mauvais état. À l’aide sa baguette, il nettoya la plaie et la referma quelque peu. Puis, il prit sa main gauche. Sur celle-ci, seule une pâle cicatrice était visible de chaque côté de la main. La dague, bien qu’ayant traversé de bord en bord la main, n’avait créé aucun dommage interne qu’il n’avait pas pu guérir. Alors qu’il l’observait, sa copine se mit à bouger, comme si elle se débattait dans un mauvais rêve. Chris tenta doucement de la calmer et attendit jusqu’à ce qu’elle retrouve un sommeil plus paisible. Puis, il l’a souleva dans ses bras et lentement se dirigea jusqu’à sa chambre. Il fit apparaître de la lumière à l’aide d’un chandelier contre le mur et repoussa les draps du lit afin d’y déposer Naomie. Puis, il l’abria. Il était encore très tôt et les premiers rayons du soleil ne s’étaient pas encore fait sentir. Jetant un dernier coup d’œil sur la chambre, Chris quitta la pièce et retourna au salon. Il prit tout d’abord le poignard et le nettoya à l’aide d’un chiffon avant de le replacer dans l’armoire. Puis, il prépara du thé qu’il apporta à la chambre. C’est alors que son regard se posa sur un objet tout particulier. Il le prit dans ses mains, alla s’asseoir sur la chaise juste à côté du lit et attendit jusqu’à ce qu’elle se réveille, le soleil faisant peu à peu son apparition… Alors qu’elle ouvrait enfin les yeux, il lui prit la main, tenant toujours entre ses doigts l’objet qui n’était nul autre qu’un collier aux petites plumes d’or d’ange. .. À qui d’autre pourrait-il mieux aller qu’à celle qu’il aimait?...
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Mar 30 Juin - 19:45

Sa respiration était plus tôt faible, mais elle sentait toujours dans son corps son cœur batte à une rapidité normal. Elle était en santé, au moins. Sa main pâle sur celle de Chris, elle n’échappa guère à son regard. C’était sa seule façon de lire se qu’il ressentait. Il avait mal, ses yeux criaient se mal et elle comprenait son mal et le ressentait. Car elle aussi souffrait. Elle voulait le prendre dans ses bras et le bercer jusqu’à ce qu’il se sente mieux, lui montrer qu’elle l’aimait et qu’elle le pardonnait. Mais sa force semblait avoir disparue et elle pouvait à peine bouger sa main pour frotter le dos de celle à son amour. Ses yeux noisettes plaqués sur lui, elle restait là, sans faire un bruit qui puisse déranger se silence interminable. Le soleil qui se levait de plus en plus, éclaircissant la chambre jusqu’à ce qu’elle voie complètement Chris. Naomie ignora combien de temps qu’ils passèrent comme ça, à ne pas se lâcher du regard, mais sentant la pesanteur de les mots dans sa gorge, elle laissa filer son ses dents quelques paroles ;

« Chris... Pardonne-moi tout ce que je t'ai fait. Je t’aime. Et je ne veux pas que tout ça change ! »

* Que notre amour ne change pas * Prenant tout énergie possible, elle se releva sur le seul coude qu’elle avait de disponible, avec un autre élan, elle s’assit sur le bord du lit et s’approcha du plus qu’elle pouvait du professeur. Sa tête lui criait de se coucher, néanmoins, elle continua de se rapprocher pour déposer sur sa joue un doux baiser, effleurant la peau avec ses lèvres. C’est alors que son parfum parvint à son nez comme un chatouillement. Elle aimait sa senteur, c’était bien, apaisant même. Elle eu envie de plus en plus de le prendre dans ses bras, toutefois, sa faiblesse revenue rapidement et elle due rependre sa position couchée sur le lit pour ne pas effondrer sur le sol devant lui. Sans yeux maintenant plantés sur le plafond, elle n’écouta que la douce respiration qui venait de la bouche (ou nez) de son amour. Même avec tout son gigotement, sa main resta gripper après celle de Chris, pour s’assurer qu’il était toujours là, près d’elle. Elle se sentait enfin bien, comme si les souvenirs de la dernière journée étaient toujours embrouillés dans sa tête. C’est alors qu’elle réalisa pourquoi ils s’étaient disputés… Rosalie. Même si elle savait qu’elle n’aura jamais au complet le cœur de Chris, il avait toujours une lueur d’espoir dans sa tête et sachant toujours qu’elle n’allait jamais prendre la place de cette femme. Il avait trop de passion dans sa voix quand il disait son nom, ou quand il allait le dire…

Ses paupières se balancèrent légèrement vers le devant, fermant complètement. Pour un instant, elle craignait de ne plus être capable de les ouvrir, mais elle réussit après quelques minutes de repos. Elle n’avait pas le gout de dormir, pas tout de suite, pas quand elle devait lui parler sérieusement. Avec tout ce qui c’est dit hier, où même ce qui ce n’est pas dit, ils avaient beaucoup de chose à expliquer, spécialement lui. Reste qu’elle craignait qu’il allait lui mentir pour couvrir la vérité, comme s’il avait peur de la blesser. Elle savait qu’elle était forte, qu’importe ce qui lui frappait. Toujours ignorant le temps qui passait lentement, elle demeura dans ses pensées, toujours songeuse. Avait-elle peur d’affronter la vérité ? Elle doutait, mais qui c’est ? Peut-être c’était quelque chose de dangereux, un secret qui pouvait même tuer. Ce qui lui fait rire, pensait t’elle vraiment que Chris aurait se genre de secret ? Discrètement, elle serra sa main, au cas où il pensait qu’elle mourrait. On ne sait jamais ! Délicatement, elle tourna sa tête vers lui, lisant dans ses yeux une douleur profonde. Toujours avec sa délicatesse normale, elle le tira vers elle, n’ayant pas beaucoup d’énergie pour aller vers lui. Elle le laissa s’installer sur le bord du lit et se leva un peu pour s’assoir. La salle tournait toujours, mais elle ignorait pour fixer son regard sur lui. Sa parfaite carrure si bien sculpté sous son chandail et puis son visage, on aurait dit qu’un ange l’aurait béni d’une beauté à faire tomber tous les femmes à ses pieds. Simplement le fait qu’il aille décider d’être avec elle était un honneur. Son bras libre se courba en arrière de son coup et sa main parcourra légèrement ses cheveux alors qu’elle installa son front sur son épaule, humant son parfum, comme si elle avait peur qu’elle disparaisse, qu’IL disparaisse. Avec douceur, elle embrassa son épaule.

« Est-ce que ça serait trop de demander la vérité pour une fois ? »

Non, elle n’avait pas dit ça avec arrogance, mais plus avec toute la douceur possible. Elle cherchait, non, elle VOULAIT la vérité. Vivre dans tous ses mensonges la tuait psychologiquement et elle ne savait plus quoi faire. Ses lèvres montant de plus en plus vers celles à Chris où elle arrêta devant, quelques centimètres de son visage céleste. Elle tentait tellement à lui montrer à qu’elle point elle voulait TOUT ce qui se reliait à lui, qu’importe les jeux qu’il jouait. Il l’avait empoissonné et elle ne pouvait rien faire. Elle leva le drapeau blanc, ce livrant totalement à lui. Sa main laissa sa chevelure pour caresser sa joue. Naomie restait silencieuse pour quelques minutes, ne voulant pas détruire se moment de perfection.
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Jeu 2 Juil - 10:56

Il n’avait jamais remarqué à quel point ses yeux étaient si magnifiques. Pourtant, à cet instant précis, il ne pouvait décrocher son regard de cette pure beauté. Parce que c’était la seule chose qui le réconfortait réellement. Ses yeux noisettes, tournant à la couleur d’or accompagnés par le soleil, le réchauffait quelque peu dans cette noirceur qui l’engouffrait de l’intérieur. Trop de choses s’étaient passées en si peu de temps. Bouleversé, il l’avait été au point de ne plus se reconnaître, ni savoir qui il était. Il avait manipulé et même assassiné! Pourtant, il ne s’était jamais senti aussi faible, démunis… Il l’entendait respirer faiblement, mais son désarroi n’était que plus pénible, car la souffrance qu’éprouvait Naomie, il en était l’unique responsable. Silencieux, il garda son regard plongé dans le sien, ne lâchant pas un instant la main de sa copine.

« Chris... Pardonne-moi tout ce que je t'ai fait. Je t’aime. Et je ne veux pas que tout ça change ! »

Une plainte voulait s’élever en lui, mais il la fit taire avant même qu’elle n’ait pu atteindre ses lèvres. Il était si malheureux, jamais il n’aurait cru causer tant de dégât. Lui qui s’était toujours promis d’être fort, son orgueil ne pouvait être plus bas qu’en ce moment même, alors que celle qu’il aimait souffrait sans doute encore plus que lui-même. Aimait… Ce mot était si étrange… Il ne comprenait pas ce qui avait bien pu lui arriver. Qu’est-ce qui s’était donc passé… Lentement, Naomie se redressa et s’assit au bord du lit, face à lui. L’observant tristement, Chris ne bougea pas, quelque peu paralysé. Il ne pouvait comprendre pourquoi elle l’aimait. Elle vînt déposer sur sa joue un baiser aussi doux qu’une caresse de la mer avant de se recoucher, semblant à bout de force. Il eut alors envie de la prendre dans ses bras et de la serrer contre lui de toute ses forces cependant, il avait si peur de lui faire mal de nouveau… Il ne voulait pas que ça l’arrive. Voyant qu’elle semblait vouloir se reposer, il garda le silence. De toute façon, il n’aurait su quoi dire. La douce pression qu’exerça Naomie dans sa main le rassura quelque peu. Elle le regarda de nouveau et l’invita à s’asseoir au bord du lit, ce qu’il fit sans attendre. La douce main de la professeure de défense contre les forces du mal parcourut son cou et ses cheveux et elle l’embrassa de nouveau, sur l’épaule. Doucement, elle rompit enfin le silence.

« Est-ce que ça serait trop de demander la vérité pour une fois ? »

En quelques sortes, la question qui tue bien qu’elle soit inévitable. Il savait qu’il ne devait plus lui mentir, il ne voulait pas de toute façon. Mais encore, il ne savait pas vraiment plus comment y répondre. Mais sachant qu’elle attendait une réponse, il n’avait plus réellement le temps de réfléchir.

« La vérité est que…»

Il sépara alors sa main de Naomie et attacha doucement le collier, qu’il tenait toujours entre ses doigts, autour de son cou.


«…Je suis tombé follement amoureux d’une divine beauté, mais qui à mon plus grand malheur, m’est apparu alors que j’étais…»


Il avait de la difficulté à lui répondre, il ne savait plus trop ce qu’il devait lui dire…

«…Dans le plus salop des états, après des années beaucoup trop longues de rage et de rancune. Au comble de toutes mes faiblesses, je n’ai plus su la contenir et j’en ai détruit par ce fait, je le sais bien, toutes mes chances de bonheur…»

Sa voix s’était éteinte. Il baissa les yeux. Il allait la perdre comme il avait tant perdu. C’était son ange réincarné, son salut et elle allait partir, il le savait. Pourtant, il n’avait jamais autant désiré quelqu’un depuis si longtemps…Depuis, Rosalie. Mais elle n’était plus là, ses parents non plus d’ailleurs… C’en était assez, sa rage était outrepassée. Relevant les yeux, il recroisa son regard. La douleur le transperçait à ce simple regard. Il était sûr qu’elle ne comprenait rien à son charabia. Le désespoir voulait bien l’accueillir dans ses bras pourtant, Chris devait se libérer et lui dire, lui faire comprendre…

« Naomie, je t’aime, murmura-t-il faiblement. Et j’aimerais recréer ce monde dans lequel on se sent bien. »

*Je veux passer à autre chose, laisser toutes ses atrocités derrière moi. Je veux que tu me pardonnes d’être ce que je suis, je veux que tu m’acceptes. Je veux que tu m’aimes…*

Ses épaules s’affaissèrent. Il n’était même pas capable de lui répondre. Il ne s’était jamais ouvert à quelqu’un et ça lui faisait peur. Il avait peur d’exposer ses faiblesses et d’y succomber… Il ouvrit la bouche, mais aucun son ne sorti. Tristement, il la referma.

« Pardonnes-moi, je t’en pris… »

Le temps, sans doute qu’il allait l’aider. Et Naomie. Si elle acceptait bien de rester avec lui… Mais une chose est sûr, c’est qu’il n’allait plus jamais lui mentir peu importe pourquoi.

«Tu seras la première à savoir, je te le promets…»
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Jeu 2 Juil - 20:27

« La vérité est que…»

Lorsqu’il enlevât sa main de celle à Naomie, elle senti son cœur tomber en miette. Voilà qu’elle lui avouait tout son amour le plus profond et il allait la laisser comme ça, parce qu’elle a dit qu’elle l’aimait. Non, mais ça ne se pouvait pas. Alors qu’elle était prête à lui sauter dessus pour l’étriper, encore une autre fois, sans ignorer les conséquences qui venait avec, il lui attacha un collier à l’entour de son coup, surprenant Naomie. C’était un collier assez simple, néanmoins qui lui plaisait beaucoup. Les plusieurs plumes en or qui était accroché à la chaîne chatouilla sa peau d’ivoire au premier toucher, mais elle s’habitua vite à la froideur. Un sourire s’étira sur chacun de ses joues, montrant ses dents parfaitement blanches et alignés. Reste que c’était LUI son ange, même si c’était elle qui portait les plumes en or. Elle reprit la main de son amour l’apporta à ses lèvres pour y déposer un baiser aussi doux que les autres, sans arrêter de l’écouter.

«…Je suis tombé follement amoureux d’une divine beauté, mais qui à mon plus grand malheur, m’est apparu alors que j’étais…»

Il arrêta, comme s’il cherchait les bons mots, mais elle l’écouta attentivement, elle n’avait aucune gout ce matin de se fâcher après lui, même si elle avait eu le gout de le tuer avant. L’enseignante caressa encore sa joue pour lui montrer qu’importe ce qu’il disait, elle l’aimerait.

«…Dans le plus salop des états, après des années beaucoup trop longues de rage et de rancune. Au comble de toutes mes faiblesses, je n’ai plus su la contenir et j’en ai détruit par ce fait, je le sais bien, toutes mes chances de bonheur…»

Elle l’observa baisser ses yeux, comme quelqu’un de vaincu. Qu’est-ce qu’il a fait d’aussi malice pour avoir ce regard ? Ce n’était pas comme si il avait tué quelqu’un et même si oui, elle l’aimerait quand même et jamais elle ne le dénoncerait à un autre auror. Elle avait si peur de le perdre. Ça lui faisait mal de le voir dans cet état. Qu’est-ce qu’elle pouvait faire pour le réconforter, pour lui montrer qu’elle l’aimait, qu’importe la situation.

« Naomie, je t’aime, murmura-t-il faiblement. Et j’aimerais recréer ce monde dans lequel on se sent bien. »

Elle ne dit rien, ou plus tôt, elle ne s’avait pas quoi dire à ça. C’était tellement… Tellement… Beau, qu’elle ne pouvait pas en croire les mots.

« Pardonnes-moi, je t’en pris… »

Au qu’elle le pardonnait ! Chaque parti de son corps lui criait ce pardon. Mais ayant trop peur de briser cette perfection, elle ne répondit pas, toujours bouche-bée sous l’effet. Et elle qui croyait qu’il ne partageait pas les mêmes sentiments, qu’il voulait la laisser pour une autre. Heureusement, il était toujours là, près d’elle, tenant sa main dans la sienne comme avant. Son sourire qui avait disparue peu avant revenue, mais faiblement… Elle était si joyeuse.

«Tu seras la première à savoir, je te le promets…»

Elle ne savait pas de quoi exactement qu’il parlait de, mais Naomie ne doutait pas la pesanteur de ses derniers mots. Tranquillement, elle délaissa la main de son amour pour placé ses bras en arrière de son coup, s’approchant de son visage. Il n’avait plus aucun doute dans le monde, elle appartenait à lui et personne d’autre. Déposant un baiser sur ses lèvres, elle approcha encore un peu plus son corps du sien. Elle ignora comment elle allait lui dire comment elle se sentait avec lui, néanmoins, elle ne se doutait pas. Abandonnant ses lèvres pour respirer un peu, elle laissa les mots s’échapper lentement.

« Chris… Qu’importe que tu ailles tuer quelqu’un, je t’aimerai et c’est ça qui compte. Je ne veux pas te perdre comme j’ai failli hier soir, tu es trop précieux pour moi de me permettre de toi. Si seulement tu pouvais ressentir tout ce que je ressens en ce moment, tu verrais comment je ne peux pas me passer de toi. Je mourrais sans toi. »

Et elle recommença à l’embrasser tendrement. Naomie ne désirait pas plus que de ressentir ses lèvres contre les siennes. Après les évènements d’hier, elle n’arrêtait pas de penser à comment elle ne pourrait pas vivre sans lui. Tout semblait impossible. Elle imaginait tous les nuits qu’elle passerait à pleurer jusqu’à ce qu’elle s’endort puis à encore pleurer quand elle se réveillerait. Disons que ce n’était pas le genre de vie qu’elle voudrait enfin de compte. Elle se voyait mal dépressif. Elle se décolla lentement de lui tout en gardant ses bras à l’entour de son coup pour jeter un coup d’œil à son cadeau. Son regard remonta vers celui à Chris ne relâchant pas son sourire charmant. Il était parfait. Reste que, même si elle était près à le pardonner, il fallait qu’elle sache c’était quoi qu’elle pardonnait.

« C’est quoi qui c’est passé Chris. Tu sais que tu peux tout me dire. Je suis là. »

Elle ramena un bras pour pouvoir placer sa main sur son visage, caressant la même joue qu’avant, tout en plantant son regard dans le sien.
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Mar 7 Juil - 18:23

[Évidemment ^^ C'est d'ailleurs à mon tour!]

Chacune de ses caresses était plus douce l’une que l’autre, le réconfortant quelque peu malgré l’humain qu’il était devenu. C’était si noir et si sombre à l’intérieur de lui. Parce que pendant un instant, il avait perdu le goût de vivre. Pendant un instant, il s’était perdu dans cette vengeance… Celle qu’il avait entreprise depuis si longtemps déjà, et qui lui avait fait perdre un temps précieux dans plusieurs aspects de sa vie. Pour cette quête, il avait renoncé à l’amour, à l’amitié et à la famille… Mais comment vivre seul, sans personne, abandonné à notre sort? Ça vous noirci le cœur au point de ne même plus savoir qui vous êtes. Les premières années avaient été les plus dur, mais les plus calmes aussi. Tout juste sorti de l’hôpital, il lui arrivait fréquemment de perdre les plombs. Cependant, ne demeurant jamais bien longtemps au même endroit, les répercussions étaient amoindries. Dans les pires cas, on le prenait pour un fou et il disparaissait du pays durant la nuit, sombrant ainsi dans l’oubli en quelques jours. Et par la suite, lui-même oubliait sans trop de soucis. Il avait eu, avant de s’installer à Poudlard, une mémoire très sélective. Toutefois, il avait des souvenirs vifs qui restaient dans sa mémoire tel des parasites. Ces souvenirs, voilà ce qui l’étouffait; il y avait tellement accordé d’importance, il voulait tellement tout ce souvenir qu’il en oubliait le reste. Chris avait une très bonne mémoire, ce qu’il apprenait, se gravait dans son esprit. Il aimait apprendre, il apprenait vite! Et plus il apprenait, moins il pensait à son passé. Mais sa conscience lui jouait des tours, car il ne pouvait passer à autre chose, il devait se souvenir… Jusqu’à vengeance. Les derniers mois, quant à eux, avait été un vrai cauchemar, en quelques sortes. En apparences, le directeur des Serpentards avait toujours su bien se montrer. En fait, il avait depuis longtemps appris à dissimuler ce qui se passait dans sa tête, réussissant avec brio… Parfois trop. Et c’est sous cette pression qu’il finissait par exploser, en crise, expliquant par le fait même son humeur changeante. Seulement, les choses s’étaient compliquées. Naomie qui était apparue, Mandragora si étrange, même cette femme aux yeux d’émeraude qui jamais ne quittait un masque avait quelque chose de déstabilisant. La manipulation était un autre problème. Il en avait … peur. Mais seul un manipulateur plus manipulateur que soi peut se jouer de nous. Ce qui lui apportait ainsi quelque peu un sentiment de sécurité. Il avait réussi, il avait même fait croire qu’il aimait. Avant de se faire prendre lui-même. Simplement, ses lèvres sur sa peau avait un effet enivrant, lui réchauffant son cœur durcit par le temps. Maintenant que c’était fait, qu’il avait eu sa vengeance… Qu’adviendrait-il de lui? Lui était-il possible, simplement permis de voir plus loin? Sauf qu’il y avait tellement à penser des derniers jours. Sa sœur par exemple… Il y avait quelque chose de vraiment troublant de l’avoir vu ainsi, si faible… C’était en quelque sorte son assurance qui lui avait donné les forces nécessaires pour ainsi… tuer ses parents. Ses larmes avait été acide sur lui. Et il n’était pas encore réveillé de ce cauchemar. Il était tellement fatigué. Il avait besoin de dormir! Et ce besoin primaire l’avait attiré vers la démence, faisant de lui un monstre, un sauvage. Naomie avait été sa victime… Le remord lui tordait les entrailles. Le remord… Quelque chose qu’il n’avait senti que depuis de nombreuses années. C’était sans doute bon signe, de voir ses tords… Mais encore, ce sentiment n’allait pas plus loin, car en rien il n’excusait ses parents… Même aujourd’hui. Ils avaient eu ce qu’ils méritaient. Pas Naomie. Elle avait souffert alors qu’elle n’y était pour rien alors qu’elle n’avait fait qu’alléger son cœur. Doucement, elle se détacha quelque peu de lui, juste assez pour qu’ils puissent mieux se voir. Son magnifique sourire le rassura, chassant la panique. Patiemment, elle lui reposa la même question qu’il n’avait su répondre.

« C’est quoi qui c’est passé Chris. Tu sais que tu peux tout me dire. Je suis là. »

Ses yeux doux l’incitèrent à relaxer. Il suivit du regard la main de Naomie qui se posa délicatement sur sa joue, effleurant sa peau, avant de revenir aux yeux de Naomie. Il respira lentement, ne cherchant plus à structurer sa pensée, se laissant simplement guider par ce que son cœur lui soufflait.

« Et si je te disais que tout commence par un petit garçon amoureux de la terre et qui a soif de connaissance…»

Modifiant sa posture, il s’assura que Naomie soit confortable dans le lit.

« Ce garçon encore tout innocent vivait avec son père et sa mère très aisément dans un grand domaine où tous auraient été jaloux de tant de beautés. Ses vastes jardins, extraordinairement bien soignés, avait tout la place pour jouer à cache cache. Simplement, il était bien seul entre les arbres, les fleurs et les petites rigoles d’eau, Papa bien distant et Maman tout aussi affairée. Seuls les livres qu'il avait et les leçons qu’il suivait déjà, voulaient bien combler ce vide, car malgré tous les bijoux de la maison, celle-ci était comme une cage pour un jeune être qui rêvait de voir le monde et ses merveilles. Ne trouvant plus de réconfort dans les bras de sa mère en grandissant, et ayant un caractère plus explosif, cet adolescent voulait se libérer de cette emprise qui déjà l’étouffait. Un saint vivant sur terre, nul autre que son oncle était quasiment le seul membre de sa famille que le garçon avait la possibilité de voir. Chez celui-ci, il trouvait toujours le moyen de se ressourcer, après de contrariantes disputes. Seulement, alors que sonnait presque pour lui l’âge adulte, le lien qu’il partageait encore avec sa mère fut détruit, rompant ainsi son dernier port d’attache avec le nid familial. Le jeune homme venait de découvrir qu’une terrible vérité lui avait été cachée; nullement orphelin, ses parents avaient abandonné sans scrupule leur premier enfant aux mains d’un misérable orphelinat. Toutes ses années, seul et vivant dans le mensonge, il ne pouvait d’avantage dédaigner ses parents qui par leur hypocrisie avait condamné un enfant à vivre dans la misère sans jamais être aimé alors que lui, son frère, n’attendait qu’un compagnon à ses côtés. Se réfugiant chez son oncle, celui-ci lui fit prendre l’air avec ses trois fils, ses cousins, qui partaient pour l’Amérique, là où ils allaient rejoindre de la famille. S’embarquant pour ce voyage dans ce nouveau continent, il fit la plus belle connaissance qu’il n’eut jamais eut depuis sa naissance, celle d’une jeune demoiselle resplendissant sous ces yeux. Innocemment, il cru alors avoir rencontré son âme sœur. Ils passèrent dès lors le plus clair de leur temps ensemble, conscients que notre jeune homme bien que maintenant majeur, devrait bientôt retourner d’où il venait, ne serait-ce que pour quelques jours ou pour sa dernière année scolaire. Quand il fut de retour au bercail, nulle trace de colère n’était visible, ne chantant plutôt que des louages de celle qu’il avait rencontrée. Sa malchance s’attachant à toute trace de bonheur, le nom de sa bien aimé réveilla chez ses parent une colère encore plus grande que la dernière éprouvée. Descendante d’un père moldu et d’une mère sorcière, elle n’était nulle autre que sa cousine. Sa génitrice lui était apparut au jeune homme telle une inconnue, car elle-même avait dut rompre tout lien avec sa famille. Les Darian, famille maternelle du jeune sorcier, n’acceptait pas la présence de moldus à leurs côtés. Ne partageant point les mêmes valeurs, celle qui se révélait être sa tante était parti outre-mer refaire sa vie avec le moldu qu’elle aimait. Une nouvelle chicane encore plus désastreuse que la dernière éclata au sein de la petite famille. Et cette fois-ci, pour de bon. Après quelques jours à se calmer, le malheureux voulu écrire à sa belle, mais jamais sa lettre ne fut lu, car celle qu’il aimait avait disparut. Fou de rage et de peur, il chercha lui-même sa douce, aux endroits qu’ils avaient partagés ensemble, si peu longtemps... Et il l’a retrouva, à son dernier souffle, au pied d’une falaise. Cette vision lui fit perdre tout contrôle et l'amena jusqu’à la folie, conscient que ses parents avaient poussé par des mensonges sa belle au suicide. Il voulu transplaner au-delà de ses limites, ce qui fut une grossière erreur puisque évidemment, il ne réussit pas. On le transporta à l’hôpital, où il séjourna près d’un an, car cet homme n’était plus le même. Lorsqu’on le jugea de nouveau apte à être seul, il quitta cet endroit pour le monde entier. Il vit le monde et ses malheurs, il vit les beautés et les faiblesses des humains, côtoyant toutes sortes de civilisations. Puis, cherchant entre autre un peu de stabilité, le petit garçon devenu un adulte mûr, se présenta à une école de sorcellerie de son pays natal où il devînt professeur. Simplement, il n’avait pas choisi par hasard cette école, puisque de nombreuses motivations l’avaient amené jusque là. La proximité entre autre. Parce qu’après tout ce temps, il n’avait pas oublié. Pire, il était toujours prisonnier. Et il devait se libérer. Parce que les vils personnes qui l’avaient mis aux mondes avait commis encore plus d’atrocités que de ceux qu’il avait lui-même souffert. Il devait y mettre terme et nul autre n’allait le faire s’il ne se décidait pas. Il n’y avait pas d’autre solution, aucune autre issue. Il devait le faire. C’est tout. Et au bout de plusieurs mois, il finit par passer à l’acte, une bonne fois pour toute. Cet homme avait failli se perdre sur le chemin de la vengeance, mais il y avait quelque chose, un nouvel élément, inattendu dans l’équation, qui apparut au tout dernier moment, et qui eu su le préserver de la folie qui à chacun de ses pas déjà le guettait. Ce petit quelque chose, l’homme passa bien prêt de le détruire, mais le destin n’en voulut pas ainsi, évitant par le fait même sa propre fin. Aujourd’hui, le nouveau professeur sait qu’il doit y être infiniment reconnaissant et c’est pourquoi sans plus aucune couverture, il a dit la pure vérité à l’ange qui a tout changé…»

Il avait tout dit. À sa manière… Parce qu’il ne pouvait pas être quelqu’un d’autre. Parfois, une drôle de chaleur prenait place à l’intérieur de lui alors qu’il énonçait certaines personnes. Carlisle, Mandragora, Rosalie, Blanche… D’autre fois, une rage encore quelque peu présente montait en lui alors que ses souvenirs remontaient à la surface, mais nul fois il ne s’arrêta. Comme s’il avait peur, s’il s'arrêtait, de ne plus pouvoir continuer. Mais au fond de lui, il pouvait enfin trouver un moyen de faire le point et d’enfin faire la paix avec lui-même. Il se sentait enfin prêt à… passer à autre chose, un chapitre venait de se terminer et un nouveau commençait. Et ce nouveau chapitre, il pourrait l’entamer avec confiance. De ses yeux brillants, il observa Naomie avant de lentement se rapprocher d'elle de nouveau.
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Dradra Jedusor

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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Lun 20 Déc - 9:59

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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Lun 20 Déc - 15:21

[ euh oui pour moi là... j'avais un peu oublié qu'il avait ce sujet là *siffle* XD ]
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Lun 20 Déc - 16:37

[Hi hi ^^ Mais bien sûr Razz J'attendais ta réponse ;P Par contre, si tu ne veux pas répondre au sujet, on peut en créer un autre et y continuer l'historie, ça ne me dérange pas]
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MessageSujet: Re: C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran   C'est aimer ou mourir | PV Chris de Roran Icon_minitime1Dim 19 Juin - 1:00

Elle le laissa modifier sa posture et quand il eu fini, elle s’accota sur lui en déposant sa tête sur son épaule. Son regard se déposa sur le levé de soleil qui traversait la fenêtre pour illuminer la chambre. Elle n’avait jamais remarqué avant cette journée que cet acte naturelle de l’univers pouvait être si magique en des temps comme ceci. Pouvait même être symbolique. C’était non seulement un levé de soleil pour le monde entier qui annonce le début d’une nouvelle journée, mais un début pour le couple. Elle ne pouvait s’arrêter de penser combien c’était si magnifique que tout ce passe en même temps, c’était le destin. Son sourire disparu tandis que Chris commençait son histoire. Elle ne put se retenir de remarquer la tournure de l’histoire. Il parlait de lui-même comme s’il était quelqu’un d’autre, un étranger qu’il avait vue sa vie défiler devant lui et qu’il racontait son histoire. Surement parce qu’il n’était pas capable de le raconter au Je, il fallait qu’il se détache de son passé. Qu’importe, elle n’était pas assise à côté de lui, devant un lever de soleil de tout splendeur pour analysé comment son amour raconte une histoire, mais pour l’écouter parler. Sa main se posa sur celui de Chris et elle l’écouta avec tout son cœur.

Le début ne fut pas si pire, tout semblait normal. Oui, elle savait déjà que ses parents étaient riches et comme la normal prescrit, quand ils sont riches, ils sont moins présents. Mais cela l’attristait devoir combien il devait se sentir seul, elle qui avait vécu une vie rempli de bonheur et d’amour avec des parents très présent, un grand frère adorable et une jeune sœur tout à fait exceptionnelle. Jamais est-ce qu’elle n’était toute seule, elle a toujours eu plusieurs amis et même plusieurs amours bien qu’il en ait eu aucun qui ressemble à celui-ci physiquement et mentalement. Lentement, elle fermât ses yeux pour mieux écouter, car son regard se promena un peu trop sur la chambre causant sa curiosité à distraire son écoute habituellement énorme. Elle revenue de ses petites pensées alors qu’il parlait du lien avec sa mère qui fut détruit. Mais il a un frère, une sœur ? Pourquoi ne lui en avait-il jamais parler ? * Idiote, il t’en parle en ce moment * Elle voulut l’interrompre pour en savoir plus, mais elle se retenait, la parti la plus succulente cognait à la porte. Paff! Elle ne s’y attendait point. Maintenant tous les morceaux tu casse-tête s’alignait devant ses yeux. Rose n’était pas son amant, mais une ancienne amoure qui c’était suicidé devant ses yeux et elle ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir aimé une autre femme, elle qui a aimé tant d’homme innocemment, peut-être qu’il l’aime toujours. Mais d’avoir vue quelqu’un mourir devant tes yeux, elles n’imaginent même plus pourquoi il faisait des cauchemars la nuit. Elle s’en voulait tellement d’être aussi cruelle envers lui, le pauvre. Lui qui avait tant souffert, avait tout le droit au monde d’être frustré contre elle, sa négligence, sa stupidité et surtout de sa jalousie. Cependant, elle ignorait le fait qu’il avait tant voyagé dans le monde, même qu’il avait été en Amérique, ce qui la fut remarquer qu’elle connaissait beaucoup moins qu’elle le croyait sur lui, oui, elle savait la base, mais rien de plus et ça la tracassait. Elle, qui est si rationnelle et intelligente en temps normal, n’était pas du genre à aimer un homme qu’elle connaissait à peine, mais celui qui était devant ses yeux et qui la regardait avec des yeux pétillants de tendresse était si exceptionnelle, qu’elle ne put refuser se sentiment grandissant dans son coeur.

Malgré tout, quelque chose la tracassait. Elle n’avait pas tout à fait compris, est-ce que c’était lui qui a tué sa famille ou quelqu’un d’autre. Si ce n’était pas lui, alors elle pourrait enquêter elle-même, dévoilé le meurtrier et peut-être l’aider à vivre avec cette histoire. Cependant, si c’était lui. Qu’est-ce qu’elle ferait ? Est-ce que le dénoncerait ? Non, jamais de la vie, elle n’allait pas le perde, surtout après ce qu’ils ont vécu. Mais elle ne pouvait pas non plus cacher la vérité des autres aurores, de ses amis et collègues. Alors, est-ce qu’elle voulait vraiment connaître la réponse à cette question et faire face à un tel dilemme qui pourrait la détruire moralement et peut-être même sa carrière. Est-ce que cela valait la peine ? Pour satisfaire sa curiosité ? Elle voulu le faire une fois, et voilà où elle en est rendue. Non, elle n’allait pas s’aventurer dans cette domaine, elle devait s’éloigner d’un tel sujet qui pourrait tout anéantir leur relation.

Cependant, il avait toujours la question sur la sœur qui pourrait être intéressant. Ce risquant, elle se releva complètement, déposant ses deux pieds nus sur le plancher, elle se leva, puis se retourna sur elle-même pour faire face à Chris, toujours avec son regard de curiosité.


« Tu m’as toujours pas dit qui était ta sœur, commença-t-elle de sa voix un peu roque vue que ne s’en était pas servi depuis quelque temps, ton récit explique qui est rose, mais là, tu mentionne un nouveau pion, un que je ne savais même pas existait. Pourquoi ne pas m’en parler avant ? Est-ce que tu as découvert c’était qui ? Est-ce que tu as essayé de la retracer ? Est-ce que ta mère t’as au moins dit son nom ? Tout plein de question me tourne dans la tête, dit-elle en faisant des mouvements avec les mains pour accompagner ses paroles. Oui, ce que tu m’as raconté explique plusieurs choses, mais en même temps… Ce que j’essaye de dire, c’est que j’aimerais savoir c’est qui cette mystérieuse sœur que tu m’as jamais parlé. »

Dit-elle en prenant ses mains dans les siennes. Elle ne voulait pas paraître trop brusque, il venait de lui ouvrir son cœur et son dernier vœu était de le torturer encore plus. Cependant, elle ne pouvait se retenir. Ce malin défaut de vouloir tout savoir continuait de la tracasser et à creuser plus profond dans la plaie.
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